Cette voie de "l'Octuple"...

" Maître, nous savons que tu es véridique, et que tu enseignes la voie de Dieu " (Matthieu 22 :16)

Cette voie de "l'Octuple" s'associe tout d'abord à Ce qu'il y a de "meilleur" et ensuite à la Vérité des "quatre pieds", à cette vérité des "quatre pieds" qui repose obligatoirement dans la pensée de celui qui est pie(d.), une forme du mot "pieu". Dans la tradition juive, (d.) est une façon d'écrire le Nom de Dieu pour ne pas avoir à Le prononcer et "pie" étant un adjectif accordé au féminin, voici quelques mots du Rabbin Delphine Horvilleur qui se rapportent à cette particularité.

Delphine Horvilleur

Il y a des évènements importants dans l'histoire et dans la tradition juives qui méritent de s’arrêter un instant parce qu'ils illustrent et s'inscrivent dans la Vie que nous sommes amenés à découvrir et parmi ces évènements importants celui de la destruction du Temple de Jérusalem (W) en l'an 70 !

70 est un Nombre important que nous allons retrouver très vite et qui, ici et maintenant, se compose de deux nombres, un 7 et un 0. C'est un Nombre où il y aurait beaucoup, beaucoup à dire ici, mais en simplifiant à l’extrême, on voit que le Nombre du 7ème jour, le Nombre de la Réalisation de Dieu 7 est souvent représenté graphiquement comme un 1 barré, notamment en écriture manuscrite (W). De même que l'on barre les mots de sa liste de courses une fois les achats réalisés, de même on raye le nombre premier une fois la réalisation de Dieu atteinte, parce qu'Il est fondamentalement la Première manifestation.

"Au commencement Dieu"

(Genèse 1;1)

Après avoir rayé le 7, vient le 0 où tout étant pleinement réalisé, il n'y a plus, plus rien (0), plus de temple dans la ville comme il est dit dans l’Apocalypse au chapitre 22, où il n'y a plus que la lumière de Réalisation parfaite à partir de laquelle la Pensée ne peut plus prendre appui sur quelque chose en particulier, sur une construction finie, mais sur cette absence, sur ce vide apparent, sur ce vide que rien ne peut limiter puisqu'il est vide et Ce Vide apparent qui ne peut être limité est Dieu !

70, et « C'est un zéro qui est Tout, ou un Infini indéfinissable qui paraît au mental un vide parce que le mental ne saisit que des constructions finies, mais qui est en fait la seule véritable Existence. ». (Sri Aurobindo, la vie divine 1939, p30)
La Destruction de cette construction(s) finie(s) s'inscrit dans la Loi, c'est-à-dire dans la progression naturelle du parfait accomplissement intérieur et ce Temple, cette "Maison de Dieu" pour reprendre la terminologie biblique, disparaît.
"Constructeur, je t'ai vu, tu ne construiras plus de maison à l'avenir. Tous ses chevrons sont brisés, son toit est anéanti ; débarrassée des confections mentales, la pensée détruit les soifs." (Stances de la Loi 154)

Quand on a "vu", que de conceptions mentales, que de constructions finies s'écoulent !

Et ce "temple" disparaît, il n'est plus et n'y étant plus perçu (comme quelque chose de limité à sa forme apparente), de fait on ne peut plus contempler ce que l'on y contemplait, on ne peut plus y prononcer le Nom que l'on prononçait, il n'y a plus rien, plus rien que l'on puisse nommer, limiter à un nom. On ne peut plus se référer à ce que notre mental pouvait saisir et qui ne pouvait être que limité à son apparence extérieure. Ceci s'illustre aussi dans les Évangiles, lorsque Jésus n'est plus, il ne peut plus être saisit par le mental, car Il apparait alors et Se révèle dans Sa véritable Dimension qui est au-dessus Ce tout ce qu'Il peut saisir.

Et à partir de là, à partir du moment où il n'y a plus (0), plus que ce zérO, nous en sommes "Au commencement" où Dieu commence vraiment à Se révéler en nous comme dans l'histoire du peuple juif. Et dans le monde juif, c'est le début de la diaspora (un mot remarquable) où le peuple juif se répand dans le monde. Ainsi en va-t-il de la Connaissance qui est en nous et qui, à partir de là, va être expulsée, chassée, afin de pouvoir commencer à se répandre dans notre " monde" c'est-à-dire là où nous pouvons en prendre Connaissance.

Mais le mental humain n'aime pas ce procédé divin qu'il ne comprend pas parce qu'il ne perçoit que les choses apparentes, que les constructions finies comme si elles se limitaient à cela alors que ces dernières ne font qu'illustrer Ce qu'il en est en réalité, toute la vie qui est en nous.

Imaginons un homme qui doit prendre impérativement un avion pour décrocher un poste de travail admirable, un poste qui représente le rêve de toute sa vie, et tous les événements de la vie qui vont suivre vont venir en opposition pour qu'il ne puisse pas prendre son avion. Il sera empêché de tous côtés et malgré tous ses efforts et une lutte acharnée pour vaincre cette adversité, au dernier moment, il rate quand même son avion et le voilà très contrarié, désespéré et très malheureux. Il y a perdu une chance inespérée, la chance de sa vie ! Alors il rentre tristement chez lui les yeux plein de larmes, le cœur gros et peu de temps après, on lui apprend que l'avion, que son avion celui qu'il devait prendre, s'est écrasé. Alors il comprend la valeur inestimable de l'Adversité et se montre reconnaissant envers Celui qui a su le protéger, qui a su mettre le doigt sur ce qui avait le plus de valeur.

Pour le mental humain Dieu apparait comme l'Adversaire parce qu’il ne lui est pas donné sur le moment de comprendre Sa façon de faire et ce n'est parfois que bien longtemps après qu'il voit et qu'il comprend, s'il fait preuve de bonne foi et d'humilité, comment il a été conduit pour en être là où il est aujourd'hui. Mais il est rare qu'un homme soit en mesure de le voir, si peu que ce soit, parce qu'il reste attaché à ce que lui aurait cru bon pour lui, à ce qu'il aurait voulu. Et là il n'y a pas de place pour Dieu !

Et ici même la lettre finale du mot pie(d.) a disparu parce qu'il ne reste plus que la Révélation de la Vie, parfaitement réalisée et bienheureuse, la vie parfaite

Revenons sur la Voie pie, revenons sur cette Stance où les Nombres sont mis en valeur,

273. Des voies l'octuple est la meilleure, des vérités les quatre pieds sont le meilleur, des choses la meilleure est l'absence de passion, et parmi les êtres à deux pieds le meilleur est celui qui a l’œil.
274. C'est la seule voie, il n'y en a pas d'autre ..."
(Stances de la Loi 273-274)

Et Celui qui est "véridique", Celui qui dit vrai, Celui qui est vrai, ne peut enseigner que Ce qu'il y a de "meilleur" et de plus utile et de plus représentatif d'autant plus qu'il n'y a point d'autre "voie" digne de ce nom. Nous pouvons en être convaincus et c'est une aide précieuse que d'en être convaincu.

La passion dont il est question ici, c'est celle qui aveugle et qui résulte d'un attachement inconsidéré aux "confections mentales" qui interdisent de voir Ce qui est et qui S'est manifesté : l'Unité de la Création de Dieu.

Et cette "voie", qui est avant tout celle de l'Octuple Manifestation, celle-là même de Celui qui a été circoncis à l'âge de "huit jours" (Luc 3;21) et Il l'enseigne tout d'abord dans les Évangiles en Se donnant en exemple, Il l'enseigne sur Ses "quatre pieds", Il l'enseigne avec Ses quatre premiers disciples avec lesquels Il marche et Se révèle. Et avec un peu de considération, il est évident que dans cette Représentation anthropomorphique de la Réalité suprême, de la Réalité qui est au-delà des apparences que "Jésus" ne pouvait pas prendre appui sur quatre imbéciles mais sur un Ensemble primordial de 2 x 2, un groupe où les Éléments sont à la fois semblables (frères) et complémentaires.

" 18 En marchant le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient l'épervier dans la mer ; car c'étaient des pêcheurs. 19 Et il leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. » 20 Eux, aussitôt laissant les filets, le suivirent. 21 Et à quelques pas de là, il vit deux autres frères, Jacques, le [fils] de Zébédée, et Jean son frère, dans le bateau avec Zébédée leur père, en train d'arranger leurs filets, et il les appela. 22 Eux, aussitôt laissant le bateau et leur père, le suivirent. Jésus parcourt la Galilée. 23 Et [avec eux, marchant avec Eux, se reposant sur Eux] il circulait dans toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l'Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute débilité dans le peuple." (Matthieu 4;18)

Les choses devraient commencer à prendre un autre visage. Avec un peu de considération que pouvait-Ils bien représenter ? Aussi longtemps que "le temple" demeure on y reste attaché et avec ce dernier à toutes les croyances et toutes "les confections mentales" qui s'y rapportent.

Si dans cette Stance (273), tout Ce qui se rapporte aux Nombres n'est pas précisément défini, c'est pour que nous ne limitions pas Ce à quoi ils se rapportent mais que nous le réalisions peu à peu, au travers de toutes ses représentations qui ne manqueront pas d’apparaître sur le chemin de Éternelle réalisation.

Dans les Évangiles, Jésus représente le Maître spirituel, le Seigneur, l’Adonaï, Il représente la Vie qui nous a été donnée et qui repose toujours sur ces "quatre pieds", sur les "quatre lettres" que l'on peut observer dans cette représentation admirable du Tétragramme que l'on trouve dans la Bible d'André Chouraqui, Tétragramme constitué de deux lettres semblables et de deux lettres complémentaires. Car c'est en recherchant Ce qui est à la fois semblable et complémentaire que l'on peut voir Ce qui est éternel et universel.

Adonaï...
"16 « Dieu en effet a tant aimé le monde qu'il a donné le Fils, l'Unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu..."

Dieu a donné, cette Conscience de l'Univers, cette Conscience de l'Uni, de Conscience de l'Unique Réalité, que " le Fils" représente avec Ses "quatre pieds" "pour que tout homme qui croit en lui", et qui accepte par là même de reconnaître Ce qu'Il est, ait "la vie éternelle", Celle qui Se révèle éternellement "ici et maintenant".

Au fond, il n'y a rien d'extraordinaire dans Ce qui est demandé ici et rien qui ne soit pas en accord avec le But à atteindre : "la vie éternelle", mais où sont ceux qui en ont l'audace ? Où sont ceux qui accordent leurs moyens avec le But à atteindre ? Où sont ceux qui arrêtent de contempler Ce qui n'est plus, Ce qui a peut-être été utile en un temps mais qui n'est plus !

"Au commencement Dieu", au commencement 18 lettres fondamentales et à la fin "adonaï IHVH" = 91 / 89 / 180 !

Et pour que tout Se révèle, il faut commencer par croire en Lui, car Lui seul qui est Dieu est réel, en veillant à pas L'associer à l'image limitée que nous en faisons, celle d'un Personnage ou d'un Indéfinissable perdu quelque part on ne sait où dans ce vaste univers, quelque chose de distinct de sa Création. Or "Dieu a tant aimé le monde" que c'est avec lui et au travers de lui qu'Il Se révèle, toujours, éternellement car l'Amour, c'est "la Conscience de l'Unité", comme l'a si justement remarqué Swâmi Râmdâs, et "Dieu" nous a donné cette Conscience, nous a donné la Vision de Son Amour.

Et pour que Cela ne soit pas que simples paroles mais devienne une Réalité, il faut commencer par croire "en Lui" d'où cette Parole de Mâ Ananda Moyî donnée à un visiteur pour le mettre sur "la voie" :

"Pour aller au-delà de croyance ou non-croyance, il faut croire en Lui. Tandis que vous, vous croyez en toutes sortes d'autres choses." (p240)
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" Le Tétragramme (YHWH)

Le nom le plus important de Dieu "

(Wikipédia)

" Le Tétragramme (YHWH)
Le nom le plus important de Dieu dans le judaïsme est le Tétragramme, le nom à quatre lettres de Dieu,
Youd-Heh-Waw-Heh, (noter que l'Hébreu se lit, comme l'arabe, de droite à gauche). Il apparaît dans le second chapitre de la Genèse (ou, selon certains, à la fin du premier en notarikon : Yom Hashishi Vaykhoulou Hashamaïm --le sixième jour. Furent achevés les cieux) et est habituellement rendu par 'le SEIGNEUR'. Le judaïsme interdisant de prononcer ce nom en dehors de l'enceinte du Temple, la prononciation correcte du nom fut perdue - l'hébreu n'utilisant pas de voyelles. Si certains biblistes pensent qu'il se prononçait "Yahweh", l'hébraïste Joel M. Hoffman suggère qu'il n'eut jamais de prononciation. En effet, certains textes antiques, notamment les Manuscrits de Qumran, portent le Tétragramme en caractères paléo-hébraïques, contrastant avec le reste du texte, écrit en caractères carrés, et on pense que, même à cette période, on le lisait Adonaï, "Mon Seigneur".
YHWH contenant les lettres de WeHaYaH, HoWeH,YHYeH (le Waw et le Yod étant interchangeables) : Il fut, Il est, Il sera. En un mot, l'éternel. " (Wikipédia R.I)

 

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Sur le site "Compilhistoire W" , on peut voir cette description qui résume la structure de Bible et dont nous retiendrons à présent ceci :

Depuis saint Jean Chrysostome (IVe s), le mot " Bible " désigne uniquement les saintes écritures. Au Moyen âge, les livres de la Bible étaient considérés comme un tout homogène. La Bible, également appelée sainte Bible ou saintes écritures, est le livre sacré du judaïsme et du christianisme.

 

La Bible juive est un ensemble, appelé Textes sacrés hébreux, de 39 livres (écrits à l'origine en hébreu à l'exception de quelques passages en araméen) : la Loi (Torah) ou Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome), Josué, Juges, 1er livre de Samuel, 2e livre de Samuel, 1er livre des Rois, 2e livre des Rois, Isaïe, Jérémie, ézéchiel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie, Psaumes, Proverbes, Job, Cantique des cantiques, Ruth, Lamentations, Ecclésiaste, Esther, Daniel, Esdras, Néhémie, 1er livre des Chroniques, 2e livre des Chroniques.

 

La Bible chrétienne comporte 2 parties : l'Ancien Testament (du latin Testamentum traduit du grec diathéké " disposition ", " convention ", " testament ") et les 27 livres du Nouveau Testament.

La version de l'Ancien Testament utilisée par les catholiques est la Bible du judaïsme complétée de 7 autres livres en grec (Tobie, Judith, Ecclésiastique, Baruch, Ier et IIe livre des Macchabées). [Soit 39 + 7 + 27 = 73]

 

La version de l'Ancien Testament utilisée par les protestants se limite aux 39 livres de la Bible juive. Les autres livres et adjonctions sont dits apocryphes par les protestants ; ils sont généralement appelés livres deutérocanoniques par les catholiques.

 

N'oublions pas que le chiffre 39 correspond très exactement à l'addition des 4 lettres du Nom de Dieu, à Celui qui Se révèle " ici et maintenant " au travers de toute la Bible.

 

73 Livres de la Bible

 

" catholique " du grec " katholikos " = " universelle " (dict.)

=

...39 +

...7 +

(3 x 9)

=

(39 + 7 + 27)

katholikos, " universel, selon le tout, dans sa totalité " (Lexique orthodoxe)

Selon le sens premier du mot, "catholique" ne peut donc pas être limité au sens restreint au sens qu'on lui prête couramment car "la religion catholique" est par définition celle qui est universelle.

 

A noter que la « Vulgate » qui est la « Version latine de la Bible à partir du texte hébreu, due à saint Jérôme et reconnue comme officielle dans l'église catholique depuis le concile de Trente » (CNRTL) a été rédigée à partir de l'an 390 (W) et officialisée depuis le concile de 30 (390) qui est « l'un des conciles les plus importants de l'histoire du catholicisme ».

 

"La Religion de Dieu" (Coran 3;17) est catholique parce qu'Elle est orthodoxe, c'est-à-dire droite, directe comme l'éclair et protestante, en ce sens qu'Elle Se teste, qu'Elle S'expérimente et S'atteste.

 

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Le chiffre 31 est directement lié à la (3) Trois (1) Unité, à la Trinité universelle qui nous conduira directement à la Vision du (Tr-ône). La Religion universelle ou catholique au sens premier, est Trinitaire : (39) Trois Noms, Trois Visages, Trois Aspects, Trois Mouvements de la pensée s'associant pour ne révéler qu'une seule Réalité (31) qui s'éprouve en Soi.

 

Les mots français "un" ou "une" auraient une source proto-indo-européenne commune avec l'anglais "one" ainsi qu'avec l'allemand "ein" ou "eine".

 

Quand sainte Thérèse de Lisieux parle avec affection de "la Reine des Cieux", de Celle qui est 1ère sur l'échelle des grandeurs, on l'imagine bien installée sur Son "trône", bien installée en elle-même, bien installée dans sa pensée et dans son cœur.

 

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" Le Huit fut ta manifestation première, jusqu'à ce que tu aies parfait ton Nombre, étant Un. " (Hymne à Amon de Leyde, La sagesse vivante de l’Égypte ancienne P37)

37 = Révélation (3) de Dieu (7), et " Au commencement"" 37 lettres, "Au commencement", 38 caractères :
Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
"Au commencement" est la Révélation du Temps éternel qui est symbolisé par la révélation des 7 " jours " de la semaine qui reviennent sans fin telle une roue qui tourne sur elle-même car la Création est permanente. Donc "ici et maintenant", toujours.
"Au commencement Dieu créa le ciel et la terre."

Dans la Création de Dieu, nous pouvons distinguer le mot "réa" qui a également été introduit pour la première fois dans notre langue en 1839 !

Une réa est une roue à gorge et la roue est le symbole du Temps. Dieu révèle Sa Création, Sa Lumière et Sa Réalité au travers du Présent éternel.

Ré-Réa
Extrait du dictionnaire.

Comme nous pouvons le voir, c'est Rê qui prête son Nom à " la réa " (=37), c'est le disque de Rê qui lui donne Sa forme à cette roue à gorge. La Bible plonge ses racines dans l'Ancienne Egypte et l'Unité de Dieu Se révèle avec Elle. Donc elle ne doit pas être méprisée non plus.

 

" D’Égypte, j'ai appelé mon fils. " (Matthieu 2:15)

 

Que représente Rê ou Râ dans l'Ancienne Egypte :

le Seigneur ! l'Unique !

 

le Créateur de tout ce qui existe !

(Extrait du Livre des Morts des Anciens Égyptiens, chap. 15)

 

Lorsque Dieu crée, Il révèle Son Unité.

Il change de Nom, mais Il est toujours là. Certains se sont imaginé que le Soleil avait cessé de briller mais aussi longtemps que la Réa reposera sur Sa tête, Dieu Se révélera avec Sa création et la lumière de Dieu Se vélera
"Ils veulent éteindre la lumière de Dieu avec leurs bouches ; mais Dieu ne veut pas rendre sa lumière plus parfaite, dussent les infidèles en concevoir du dépit." (Coran 61 :8)
Dans " Le Livre des Morts des Anciens Égyptiens", il y a quelque chose de fondamental à retenir, c'est le fait qu'il s'ouvre sur ce mot et avec ce mot primordial :
"Ici"
"Ici commencent les chapitres qui relatent..." (chap.1)

" Ici " et tout commence, tout se révèle, là où nous sommes "ici et maintenant." avec tous les Éléments qu'Il rassemble et rapporte à Son Présent.

 

Le traducteur du "Livre des Morts des Anciens Égyptiens" précise :

"Le mot "chapitres", conservé ici, est consacré par l'usage depuis un siècle, parmi les égyptologues, bien ne traduise que très imparfaitement le mot égyptien "râ-u"..."
Sachant Ce que Râ représente, nous devrions être en mesure d'entendre avec ce mot Ce que "les chapitres" représentent et révèlent.
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Ici est la sagesse !

Que celui qui a de l'intelligence calcule ...

(Apocalypse 13:18)

Le calcul fait intervenir les chiffres, les lettres mais aussi l'intelligence.

" Certains se diront, on peut faire parler les chiffres comme on veut ! Soit ! Quelle était donc l'intention de nos maîtres (qui n'étaient pas dupes) ? De montrer que toute mitsva renvoie à Dieu : l'homme porte Dieu dans son intimité, au bout de ses vêtements, sur son bras et sur sa tête, dans sa maison ou sa souccah. Les mitsvoth n'ont d'autre signification alors que de nous relier à celui qui nous les a données. A nous de nous relier à la source de la vie, en reconnaissance éternelle." (Rabbin Philippe Haddad - R)
Du mot mitsva, nous pouvons déjà retenir ceci :
" Le rabbin Akiva Tatz fait remarquer que la racine du mot mitsva signifie " ensemble ", ce qui sous-entend l'idée d'association (N). Lorsqu'on accomplit une mitsva, on contracte une association avec Celui qui est Un et Qui réclame cette mitsva. Par conséquent, une mitsva devient le canal qui permet à un être humain limité de se connecter à la Source infinie et éternelle. " (Lamed.fr R.I)

Il est difficile d'exprimer les choses plus simplement : "A nous" d'utiliser tout ce qu'Il nous donne pour "nous relier à la source de la vie, en reconnaissance éternelle."Parce que ces mots sont l'expression d'un sage calcul, tout usage inconsidéré des chiffres, des associations, des analogies ne nous permettra pas "de nous relier à la Source infinie et éternelle " de notre existence.

" Ne vous illusionnez pas en vous imaginant que votre source est un Dieu en dehors de vous. Votre source est " en vous ". Vous n'avez qu'à vous abandonner à elle. C'est-à-dire que vous devez chercher cette source cachée en vous et vous y plonger. " (Ramana Maharshi 181)

" A nous de nous relier à la source de la vie,

en reconnaissance éternelle. "

Et pour cela, veillons à ne jamais renier " cette vérité indiscutable que Dieu est en nous " (Sainte Thérèse d'Avila R)

Veillons à ne pas renier cette Vérité indiscutable, mais attention. Il découle du plus simple bon sens que celui qui, au lieu de se centrer sur Dieu, se centrera sur lui-même ne trouvera jamais " la Source infinie et éternelle " de son existence.

 

" Dieu est en nous " mais Il n'est pas pour autant limité à notre petite personne humaine. Pour le réaliser comme pour vivre de Sa Lumière, il est bien préférable de se centrer sur Lui, Lui qui nous apparaît au travers de " la Parole ". En Son heure et par cette Voie, Il nous révélera que nous ne sommes pas davantage limités à notre enveloppe corporelle, à notre petite personne humaine.

 

Au travers des Textes sacrés, le Seigneur Dieu a déclaré de diverses manières :

" Tournez-vous vers Moi, écoutez-Moi, centrez-vous sur Moi, considérez-Moi, adorez-Moi et vous entrez dans la Connaissance, Celle qui échappe au regard du plus grand nombre."
Le Seigneur Dieu n'a jamais dit :
" Soyez à l'écoute de votre petite personne, centrez-vous sur votre petite personne, considérez votre petite personne, adorez votre petite personne. "

C'est pourtant une attitude très répandue. Il est un fait que l'homme jouit de l'objet de sa vision, de sa contemplation et s'il passe sa vie à contempler sa petite personne humaine, il jouira assurément d'une vision qui reflétera ce qui est mortel et limité, ce que les scientifiques démontrent parfaitement.

La vision que nous avons de notre propre individualité ne forme qu'une seule et même chose avec celle du monde et la vision du monde, ce n'est pas celle de Dieu. Ce n'est pas parce que " Dieu est en nous " qu'Il est limité à notre petite personne humaine. Par conséquent, mieux vaut contempler une représentation extérieure de Dieu, même imparfaite, que demeurer dans la contemplation de notre petite personne humaine. Dans la vie spirituelle, rien n'est pire, rien n'est plus désastreux, rien n'est plus lourd de conséquences malheureuses que de remplacer la contemplation de Dieu par la contemplation de notre " petit ego ", de notre petit " moi-je ".

Que cet attachement " ne vous aveugle pas sur Dieu. " (Coran 31 :33)

Celui qui ne perdra pas de vue le But qui ouvre cette étude, trouvera cette Source cachée. Lorsqu'il s'y trouvera établi, il lui sera donné de comprendre que " le Trône " est aussi le siège, " la Source infinie et éternelle " de son existence. Celui qui ne perdra pas de vue le But aura le respect de Dieu et de Sa Parole, et par ce respect, les chiffres ne révéleront que Ce-qui-est.

Mitsva signifie avant tout Loi (N), mais aussi Commandement.

la mitsva 97 73 170 !
la loi de Dieu 97 73 170 !

La mitsva est la Loi (9) de Dieu (7), le Commandement de Dieu :

" Tu ne trouveras point de variation dans la loi de Dieu. " (Coran 48: 23)

Parce que " la loi de Dieu " est Elle-même la Révélation de " l'être invariable (N) ", comment pourrait-Elle varier ? La Loi de Dieu n'existe que pour nous conduire à la Vision de " l'être invariable ", à la Vision de Dieu qui est Connaissance de Soi. Ceci est quelque chose qu'il est bon d'avoir constamment à l'esprit et qu'il n'est pas possible d'oublier sans en supporter toutes les conséquences. Il faut donc se garder de faire un usage inconsidéré de la Parole.

La mitsva est la Loi transmise par la Parole, le Commandement. Et un " commandement " est tout simplement ce qui permet de se relier au " commencement " éternel, à la Source de toutes choses. La Parole n'a pas d'autre fonction. La Parole de Dieu est une mitsva car elle nous relie et nous connecte à Celui qui a tout créé, à Celui qui est aussi " la Source de la vie ", de notre vie (N). Tout autre usage ne vaut pas la peine de s'y attarder, d'autant plus que le Commandement de Dieu est quelque chose de ferme, quelque chose qui ne se discute pas, et il est heureux qu'il en soit ainsi.

Ce qui relie ainsi notre pensée et notre vie, est la Religion, la vraie, la seule, la véritable. La mitsva est Religion et, pour être relié à " Celui qui est Un ", il nous appartient de rechercher " le meilleur ", de voir Ce qui est " bon " en chacun et en tous, car une Mistva digne de ce nom doit nous conduire à connaître, et par-là même à vivre de " ce qui est bon ".

" Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ?
Un seul est bon.  "
(Matthieu 19 :17)

Dans ce qui est véritablement " bon ", il n'y a pas de place pour le mépris ni pour de mauvais jeux de mots. Certes, pour trouver " le meilleur ", il est nécessaire de faire preuve d'intelligence et de discernement, mais c'est Dieu en finalité qui séparera " la lumière des ténèbres " (Genèse 1:4). Lorsque l'on comprend ce qu'est une mitsva, tout s'accomplit naturellement, harmonieusement, et il n'est pas nécessaire de dresser une liste de ce qui est bon et une liste de ce qui est délétère. Voir ce qui est délétère et s'attacher à Ce qui " est bon " est synonyme de progression et de croissance dans la Lumière.

Le calcul est une Opération de l'Intelligence. Par contre, aussi utiles qu'ils puissent être, les calculs mathématiques ne doivent pas être considérés comme une mitsva de base. Pour nous, l'exercice spirituel de base consiste seulement à calculer ce qui nous est le plus avantageux, à rechercher et à voir " le meilleur ", en toutes choses, comme en tout homme. Voir " le meilleur " ne signifie pas être aveugle mais s'attacher à Dieu, en prêtant attention à Ce qui jaillit de Dieu. On ne peut connaître " la Source " sans considérer Son jaillissement.

La Loi est nécessaire, et quand nous commençons à saisir que la Réalisation n'est pas une question de connaissance mais d'attitude intérieure et sans doute plus encore de Considération, la vision de l'homme pénètre dans la Vision de Dieu, dans la Vision de l'Universel. Le Coran parle de " bonnes œuvres " ou de " bonnes actions " comme condition indispensable, donc des œuvres ou des actions qui se rattachent à " ce qui est bon ". Et ici, il est intéressant de savoir qu'une mitsva désigne également une " bonne action ".

Faire une mitsva, c'est faire une bonne action, et par-là même une bonne opération, un bon calcul. Tous ceux qui désirent exprimer ou faire quelque chose " de bon ", recherchent le Commandement de Dieu, marchent sous Sa Direction, pour ne pas dire sous Sa Lumière. Et comme le disait si justement shrî Râmakrishna au sujet de " l'enseignement des vérités divines " :

" La chose indispensable pour l'enseignement des vérités divines est le commandement direct de Dieu (âdesha). " (242)
La mitsva signifie " le commandement direct de Dieu " et ce commandement ne traduit en principe que de " bonnes actions ".
Et " celui dont les bonnes actions effacent les mauvaises illumine ce monde comme l'astre lunaire quand il n'y a pas de nuages. " (Stances de la Loi 173)

Dans les évangiles, nous pouvons voir que le Seigneur ne fait pas autre chose : Par Ses bonnes actions, par Ses bonnes œuvres, par Ses bonnes réflexions, Il efface les mauvaises, Il efface le péché du monde. A ce sujet, le chapitre 8 de l'évangile de Jean qui mérite d'être lu en entier, illustre admirablement ce fait.

Ainsi, après avoir déclaré :

" Va ; désormais ne pèche plus. " (Jean 8:11)
Il déclare :
" Moi, je suis la lumière du monde " (Jean 8:12)

Telle est la Déclaration de " Celui " qui " illumine ce monde ", de " Celui " qui par Ses bonnes actions efface les mauvaises, efface le péché du monde.

L'effort nous appartient, c'est à nous d'ouvrir par exemple de bons Livres, c'est à nous de nous efforcer d'avoir une attitude digne de Sa Révélation, c'est à nous de rechercher Ce " qui est bon ", mais c'est le Seigneur qui en donnera la bonne compréhension, c'est le Seigneur qui nous conduira à être ce qu'Il veut que nous soyons, c'est le Seigneur qui nous révélera Son Unité car Lui seul sait où et comment accomplir parfaitement une mitsva, Lui seul sait mettre fin à notre vision imparfaite de la Loi.

" A nous de nous relier à la source de la vie, en reconnaissance éternelle."
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C'est en réalisant l'Unité de la Parole que l'on peut voir l'Unité de Dieu.

Nul ne peut vivre de l'Unité de Dieu sans réaliser une association, une mitsva.

Depuis le commencement de cette étude de nombreuses associations ont été accomplies...

 

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Le château intérieur P72

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La Parole exprime et signifie la Loi.

La Loi nous conduit ; Dieu nous conduit.

La Loi nous lie, Dieu nous lie.

La Parole est une mitsva car Elle nous conduit et nous lie " à la Source infinie et éternelle " de notre existence.

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13 S'ils me disent : Quel est son nom? que leur dirai-je ? " 14 Dieu répondit à Moïse : " Je suis l'être invariable ! " (Exode 3: 13, trad. du Rabbinat)

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Commencement

Commandement

 

 

Ces deux mots sont si proches l'un de l'autre qu'ils ne demandent qu'à être rapprochés, d'autant plus que la Torah signifie la Loi, dès le commencement.

" Lorsque " Je vous donne un commandement " c'est afin qu'il vous relie,
c'est afin qu'il vous relie
" en reconnaissance éternelle " et pour nulle autre raison. "

 

" 34 Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. 35 En cela tous connaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres. " (Jean 13 :34)

Heureux celui qui reçoit Son commandement car avec ce dernier il se trouvera relié à Celui qui le donne, à Celui qui est aussi la Source, l'Origine, le " commencement " éternel.

La Parole est une mitsva, et avec chaque mitsva, avec chaque commandement (N) qu'Il nous donnera,

 

" Nous irons de commencement en commencement
jusqu'à
des commencements
qui n'auront plus de fin "

(Origène N)

 

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" Lorsqu'on accomplit une mitsva..."

" 34 Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. 35 En cela tous connaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres. " (Jean 13 :34)

Chaque Parole est une mitsva et ce " commandement nouveau " n'est pas un commandement ordinaire. Il est le Commandement qui donne sa valeur à tous les autres.

Chaque Parole est une mitsva et lorsqu'on les accomplit, c'est-à-dire lorsqu'on commence à réaliser ce qu'elles veulent dire, on se retrouve immanquablement relié à la Pensée ou à l'Esprit de " celui qui nous les a données " et par-là même " à celui qui nous les a données. " Mais si nous ne nous mettons pas en peine de saisir Sa Parole, Sa mitsva, Son Commandement, qu'allons-nous mettre en pratique ?

Encore une fois si la Parole est fondamentale, l'Idée qui émerge et se détache d'Elle est importante à considérer sinon plus.

Souvenons-nous que " l'amour " est " la conscience de l'unité " (Swâmi Râmdâs P18)

Lorsque le Seigneur ordonne à Ses disciples ce commandement de la Loi, la Conscience de l'Unité apparait en (Soi). Et dans cette Conscience, " En cela " dans lequel nous pénétrons et qui nous pénètre, est la Connaissance de l'Unité, la Connaissance éternelle de l'Amour de Celui qui a proclamé ce Commandement.

L’amour est le Chant des cœurs reconnaissants et l'Amour est Connaissance de Soi (N) parce que dans l'Amour de l'Unité, dans l'Amour de l'Un qui est Dieu, dans l'Amour du Semblable, se trouve la Connaissance de la condition, la Connaissance du conditionnel (" si " , " si vous avez de... ") ; la Connaissance résultant de " la production conditionnée (N".

 

Le mot " conditionné " veut dire " Soumis à des conditions. " (dict.)

" La production conditionnée " a été déclarée dès le début de cette étude car il ne saurait y avoir Connaissance sans " production conditionnée " ni de " production conditionnée " (N) sans Considération.

La " production conditionnée " est subordonnée à l'Illumination, à l'Idée qui éclaire et illumine à la fois la Parole et notre vie.

D'une étude sur " la production conditionnée ", nous retiendrons ceci :

" Pour le bouddhisme le monde est un tout dont les éléments se conditionnent mutuellement." (Miaofa R.I)
Pour entrer dans la Connaissance de " l'Un ", il est nécessaire de comprendre que " le monde est un ", que " le monde est un tout ", que " le monde est un tout dont les éléments se conditionnent mutuellement ". Mais pour nous, le plus important est le fait de savoir que la Parole, de même que la Création, est " un tout " dont les éléments s'éclairent mutuellement, s'illuminent " les uns les autres ". Et ce n'est que lorsqu'ils s'aiment et fusionnent " les uns les autres ", que nous pouvons commencer à éprouver quelque chose de cette Parole :
" Dieu connaît les secrets des cieux et de la terre ; il connaît ce que les cœurs recèlent. " (Coran 35:36)

Auparavant, la Connaissance qui est au cœur des choses ne vient pas frapper notre regard. Mais lorsque les éléments s'illuminent " les uns les autres ", il y a une Plénitude qui s'éprouve en Soi (" tous "), une plénitude qui relève de " la reconnaissance éternelle " de ce " que vous êtes ".

Lorsque les éléments s'illuminent " les uns les autres ", vient la plénitude de la Connaissance car dans la conscience de l'Unité, nous réalisons que le Seigneur n'est pas distinct d'eux, tout comme l'Idée qui se détache de la Parole n'est pas distincte de la Parole.

Lorsque l'on réalise que " le monde est un ", " la production conditionnée "devient quelque chose de simple et d'évident, et nous saisissons l'interaction : chaque action, chaque commandement, chaque mitsva renvoie obligatoirement à Celui qui est Un.

C'est par la Considération, et non par des pratiques vides de sens, que nous entrons " en reconnaissance éternelle ", dans la Connaissance de " Celui qui est Un " et qui, " par sa vision unifiante ", " nous permet finalement d'arriver à l'unité. " (Shrî Aurobindo N)

Parce que la Vision de Dieu est (en soi) une " vision unifiante ", une vision qui unit, Elle nous permet de saisir l'Unité dans l'Amour, l'Unité dans " les rapports spirituels " des éléments " les uns " avec " les autres " ou dans les conceptions divines les unes avec les autres.

Celui qui arrive à l'Unité entre dans la vraie Connaissance, Celle qui est au cœur des choses, Celle qui jaillit éternellement au cœur du Tout, et même d'un Tout qui ne La voit ni ne L'entend.

La Vision de Dieu est en soi une Vision unificatrice, tandis que la vision du monde est en soi une vision séparatrice.

" Ils ne se sont divisés en sectes que depuis qu'ils ont reçu la science, et c'est par jalousie. " (Coran 42 : 13)

" Dieu nous réunira tous, car il est le terme de toutes choses. " (Coran 42 :14)

Dieu ne peut réunir que ce qui a été séparé, autrement dit, la marche du monde ne Lui échappe pas, bien au contraire. Son action s'inscrit dans la Révélation de Dieu en l'homme.

Aussi utile que puisse être la vision du monde, la Vision de Dieu la dépasse et lui donne sa valeur, et même une valeur qui dépend de notre degré d'avancement. Pour nous, seule la Vision de Dieu est désirable à conquérir car elle comprend tout, elle intègre tout. En elle tout a sa place, tout a son rôle à jouer, même l'Ignorance participe de la Connaissance de Soi.

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Parce que " Dieu connaît les secrets des cieux et de la terre ; il connaît ce que les cœurs recèlent. " (Coran 35:36)

Et afin de vous révéler " 10 ce que vos cœurs recèlent ", " 9 Il aimerait vous trouver reconnaissants " (Coran 39 : 9)

De même que l'attitude adoptée ne forme qu'une avec la Connaissance qui en résulte, de même la Connaissance de Soi ne forme qu'une avec celle de Dieu. N'oublions pas que Dieu Se fait connaître afin de donner à celui qui Le considère avec respect et intelligence, la Connaissance...

" Ah ! comme il n'y a que le bon Dieu tout seul qui connaisse le fond des cœurs… " (Sainte Thérèse de Lisieux, P267N)
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Sainte Thérèse de Lisieux est née le 2 janvier 1873 à Alençon.

Pour recevoir l'aide bienfaisante de sainte Thérèse de Lisieux, le plus simple est de lire son livre car il n'est pas seulement l'histoire de son âme, il est le récit d'une âme simple et pure, le récit de l'ingénuité et de la simple foi qui nous donne l'Amour de Dieu, cet Amour nous ouvrant les portes du " Royaume des cieux ".

" Celui-là seul entre dans le Royaume des cieux, qui est honnête avec ses propres pensées. Autrement dit, l'ingénuité et la simple foi sont les chemins qui mènent à ce royaume. " (Shrî Râmakrishna 711)

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Cette dénomination, nous le découvrirons, se rattache à Celui qui nous éclaire la Voie.

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Pour bien saisir l'importance de " la production conditionnée ", il nous faut considérer l'histoire de Siddârtha Qui, après avoir reçu l'Illumination, devient le Bouddha. Dans Sa chronologie, il est dit :

En l'an moins 523 avant J.-C. :

" L'éveil, sous un pipal, à Bodh-Gayâ, il obtient l'illumination (bodhi) et devient le Bouddha. [Il en résulte donc] Aquisition des trois sciences et l'essentiel de la Doctrine, c'est à dire les Quatre Nobles Vérités et la production conditionnée. " (P204 des Stances de la Loi)

En Soi, la " production conditionnée " est subordonnée à l'Illumination du Seigneur. Et ici une chose est certaine : tant que le Seigneur demeure dans l'obscurité, tant que nous ne Le voyons pas, tant que nous ne Le percevons pas comme une Lumière vivante ou comme la seule valeur digne de confiance, méfions-nous de notre compréhension.

Quand nous faisons preuve de considération,
Il reçoit l'Illumination et devient le Bouddha.

Quand nous faisons preuve de considération,
le Seigneur manifeste la Lumière de Dieu.

La Lumière éclaire toutes choses.

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Ces citations sont extraites d'un commentaire de shrî Aurobindo (P94) relatif à l'Ishâ Upanishad, un Texte fondamental de l'Inde.

Aussi difficiles à comprendre qu'ils soient, dans ce commentaire et plus particulièrement dans les chapitres suivants qui méritent d'être lus,

" La Loi de la vérité " (P92)

" L'accomplissement de Sûrya en l'homme " (P93)

" L'unique qui existe " (P95)

se trouvent quelques éléments qui peuvent nous permettre d'approfondir Sa Parole.

Lorsqu'Il nous donne un " commandement nouveau ", Il " prescrit la loi " , c'est-à-dire lorsqu'Il commande ou dirige notre pensée vers l'Unité...

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Origène est un " éminent philosophe, théologien et prêtre chrétien du IIème et IIIème siècle, Origène est l'une des grandes figures de l'école d'Alexandrie dont il fut le recteur dès l'âge de dix-huit ans. Apologiste d'une rare fécondité, il mit au point une méthode d'étude de l'Ancien Testament et fut, ainsi, le fondateur de l'exégèse biblique. Ayant, par ailleurs, une vie mystique intense, il fut également l'instigateur d'une nouvelle forme d'analyse biblique. Il tenta, en effet, de dévoiler le sens spirituel des Ecritures..." (E.S.M. W)

 

Origène, " Tout commence avec lui... Dans le discours de Dieu, il apporta de nouvelles formules et de nouvelles images ; l'étude de la Bible devint grâce à lui une véritable science. Ses commentaires et ses homélies furent lus, recopiés et abondamment utilisés, même par ses détracteurs, Jérôme, Ambroise de Milan, Augustin, ces grands exégètes de l'Antiquité qui reprirent de nombreuses idées de leur lointain prédécesseur." (Introduction à Origène W)

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