Sainte Thérèse d’Avila a remarqué que lorsque le Seigneur donne, Il Se donne Lui-même (N). Et effectivement
" ce n'est pas comme le monde donne que moi je vous donne " (Jean 14:27)
De même quand Dieu donne, Il Se donne Lui-même.
" Dieu en effet a tant aimé le monde qu'il a donné le Fils, l'Unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. " (3:16)
Quand Dieu donne, Il donne " le Fils " qui représente avant tout ce que Dieu donne, et au travers de Ce qu’Il donne, au travers du " Fils " donc, Il Se donne à connaître comme
" un Dieu vivant et un Roi d'éternité. " (Jérémie 10:10)

Attachons-nous donc à Ce qu'Il est et qu'Il " nous a donné " -- car Il Se donne entièrement Lui-même -- autrement dit au " Fils ", à ce Singulier pluriel que Dieu représente et selon la pensée d'André Chouraqui, toute la Bible a mis en avant " l'Unité de ce Dieu pluriel ".

" Dis : Dieu est un " (Coran 112:1)

Afin de réaliser " l'Unité De Dieu " (N) de " l'Unité de ce Dieu pluri-el ", El étant le premier Nom de la Divinité dans l'ensemble du monde sémitique, comme on peut le voir dans cette définition du dictionnaire :

El est un Nom de Dieu qui Se rapporte aussi au premier élément de la Création : " le ciel " ! Car
" Au commencement Dieu créa le ciel " (Genèse 1:1)

On pourrait même dire que l’élément " ci " (c:3 et i :9) 39 = El car qui d'autre que " Dieu " (= 39) Se révèle avec et au travers de Ce qu'Il met en avant ? Se révèle avec la Connaissance qui vient d'en haut ?

" Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- « briller » qui, élargie en deiwo- et en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité " (W)

Souvenons-nous que le mot "Deus" veut à la fois dire Dieu et Deux.

" Le ciel est grand " dit le Tao-tö King chinois en page 39 dans cet ensemble de 4 lignes qui constituent un Tétrade !

Le Tao est grand.
Le ciel est grand.
La terre est grande.
L'homme est grand
.

Cet ensemble de 4 lignes forme un tout, un tout qui est Dieu et Dieu est grand, si grand que cet " espace " immense que le ciel représente Se révèle avec deux mille milliards de galaxies ou encore avec deux sextillions d’étoiles (W). Autrement dit " le ciel " est rempli de Dieu Lui-même ! Rempli de lumières ! Il est à la fois le contenu et le contenant. Dieu Se révèle avec la totalité, avec toute Sa création, y compris comme " le ciel lumineux ". À part cela, nombreux sont ceux qui disent : " Dieu, on ne le voit pas. " N'est-il pas assez grand ?

" De même, en effet, que Dieu a dans le ciel son séjour, de même il a dans l'âme une résidence, où il habite seul. C'est, si vous le voulez, un second ciel. " (Sainte Thérèse d'Avila - Le château intérieur p 174)

" Quelle admirable chose ! Quoi ! Celui qui remplirait de sa grandeur mille mondes et bien davantage, se renfermer dans une si petite demeure ! Il est vrai, d'une part, qu'étant souverain Seigneur, il apporte avec lui
la liberté, et de l'autre, qu'étant plein d'amour pour nous, il se fait à notre mesure. Sachant bien qu'une âme qui commence pourrait se troubler en se voyant, elle, si petite, destinée à contenir tant de grandeur, il ne se découvre pas tout d'abord ; mais, peu à peu, il va l'élargissant à la mesure des dons qu'il se propose de placer en elle. "
(Sainte Thérèse d'Avila - Le chemin de la perfection p 120)

Lui si grand, elle si petite...
" Il est très important pour nous, mes sœurs, de ne pas nous représenter notre âme comme quelque chose de ténébreux. Nous nous figurons d'ordinaire qu'il n'existe pas d'autre lumière que celle qui frappe nos regards, et notre âme étant invisible, nous nous imaginons qu'il règne au-dedans de nous une sorte d'obscurité. Il en est ainsi, je le reconnais, pour les âmes qui ne sont pas en état de grâce, non que le Soleil de justice leur fasse défaut — il est en elles pour leur donner l'être — mais parce qu'elles se trouvent incapables de recevoir sa lumière. " (Sainte Thérèse d'Avila - le château intérieur p174)

De fait, elles vivent dans l'ignorance de ce qu'elles sont. Il ne suffit pas de savoir que " Dieu est en nous ", que " le Royaume des Cieux est en nous " , que " le Ciel lumineux est en nous ", pour que Sa lumière soit perçue, pour en percevoir Sa vastitude, pour que Sa lumière révèle la grandeur de notre Être ! Encore faut-il faut accepter d'orienter son regard dans la bonne direction et de se débarrasser de ce voile d’obscurité dont notre âme est recouverte, ce voile constitué de toutes les connaissances dites religieuses ou spirituelles ou encore psychologiques et qui ne sont en fait rien d'autre que les connaissances d'ici-bas ! Certes, aussi rares qu'elles soient, il existe de vraies connaissances religieuses ou spirituelles, mais d'une façon générale nous les méprisons ! Nous les détournons ! En tous cas, aussi longtemps que nous ne changerons pas d'attitude, notre ciel passera inaperçu

Il est bon de savoir que le mot psychologie est

" Emprunt au latin psychologia créé au XVIème siècle à l'aide du grec ψυχη ́ « âme » et λόγος « esprit », « discours » " (dict. W)
En ce qui concerne l'âme et même l'esprit, il n'y a aucun doute à avoir sur le fait que
" La psychologie moderne est une science dans l’enfance, à la fois inconsidérée, maladroite et mal ébauchée. " (Shrî Aurobindo, Le guide du yoga - chapitre 5)

Aussi utile qu'elle puisse être dans un monde qui n'entend rien à Dieu, la psychologie moderne ferme les portes de la Connaissance de Soi, interdisant par là même à l'homme de connaître la véritable dimension, la grandeur de son âme. Car la psychologie moderne n'a de notre âme qu'une vision superficielle, vision dans laquelle s'enferme et se conforme celui qui s'y laisse prendre, le rendant ainsi incapable " de recevoir sa lumière. "

Lorsque nous cesserons de porter notre regard sur les sciences de ce monde, autrement dit lorsque nous nous repentirons, nous reviendrons de notre mauvaise voie en changeant de pente, d’inclinaison, alors nous découvrirons ce " second ciel " et nous découvrirons qu'Il ne fait qu'un avec " le ciel " lui-même ! Et ce " second ciel " apparaîtra sans limite ! Car ce qui en nous ne le percevait pas et qui en niait l'existence aura disparu. Ainsi en va-t-il de l'ego, de la conscience que nous avons par défaut, et suivant la pensée de Ramana Maharshi : " Qu'il vienne à disparaître et toutes ses connaissances pour ne pas dire ses illusions disparaîtront avec lui, leur degré de réalité est du même ordre que le sien ! "

" Le ciel est grand " et dans la tradition musulmane on trouve cette citation " Allah akbar " rendue tristement célèbre par ceux qui sont si mal orientés et qui veut dire : " Dieu est plus grand ". Elle signifie en réalité que Dieu est l'Incomparable, est l'Un comparable, l'Un qui Se compare toujours à ce qui " est " ", car Dieu est une Réalité vivante et, " ici ", c'est au " ciel " qu'Il se compare. Si Dieu n'était pas l'Un comparable, comment pourrions-nous en avoir la Connaissance ? Comment pourrions-nous connaître " la Parole " qui signifie étymologiquement " comparaison " ?

 "Parole" vient du "Latin populaire paraula, latin ecclésiastique parabola, « comparaison ». " (dict.)
Et pour que cette comparaison soit possible, pour que l'Incomparable Se révèle, tout doit Lui être rapporté, même cette Parole que la première dame a prononcé au sujet de celui qui a cessé d'être (W), d'être distinct de "lui", de celui qui est chez "lui" :

ici

c'est chez lui

" Ici ", c'est chez Lui !

" Ici ", puissions-nous ne jamais le perdre de vue !

" Ici " est à jamais gravé sur sa stèle, du latin "stela".

" Ici ", c'est la lumière des étoiles, la lumière de celui qui rejoint les étoiles, du latin " stella ". (N)

" Ici " est la lumière de celui qui est mort, de celui qui est parti en voyage, de celui qui est rentré chez lui et qui est chez Lui ! Car la mort, qu'elle soit physique ou spirituelle, consiste seulement à rentrer chez soi où l'on rejoint la Totalité, la Plénitude de son Être, pour ne pas dire de son Âme qui est tout aussi si grande, qui est à Son image ! Qui est sans limites, aucune ! Il n'y a donc pas de crainte à avoir en ce qui concerne la mort physique. Par contre, la mort spirituelle est beaucoup plus intéressante, car elle rend possible la résurrection, elle rend possible le retour où l'on revient les bras chargés de présents, en "témoins" ! Un mot absolument remarquable.

Les fausses religions ont fait commerce de la mort physique, et pas seulement au travers des lettres d'indulgence (N), alors qu'il n'y a aucun doute à avoir sur le fait que nous sommes tous égaux devant la mort !

Dans " le ciel ", dans ce " ciel " que Dieu a mis en avant et dans lequel Il Se trouve, pour ceux qui veulent se donner la peine de Le trouver, au lieu de croire ou de craindre n'importe quoi, de Le trouver en élevant leur pensée au-dessus de celles des masses ignorantes, il n'y a pas de frontières car

" Il n’y a pas de frontière dans la vie de l’Esprit, pas d’interdiction, pas de péché. Tout cela vient de la raison qui est restreinte et imparfaite. Il faut cultiver le mental, car il est un palier inaliénable de l’être, mais le dépasser, le conduire vers sa plénitude qui est la lumière illimitée de la Vie. En toute perception consciente, il y a possibilité d’explorations et de prolongements incalculables. L’entendement se transforme, il se libère des informations purement matérielles et mentales pour s’épanouir dans un affinement, une lucidité, une perspicacité intérieure, une sensibilité subtile et aiguë qui outrepassent les facultés humaines et appréhendent l’invisible. " (Mâ Sûryânanda Lakshmî R)

Dans " le ciel ", autrement dit "ici" en Dieu, il n'y a pas de limites, pas de frontières. Comment peut-on lui assigner des restrictions ? Il est sans limites et plus grand encore que l'univers que les scientifiques perçoivent. Comment peut-on lui dire quelle dimension Il doit avoir ? Aucune restriction ! N'a-t-Il pas le droit d'être et de ne pas être Ce qu'Il veut ? A-t-Il des comptes à nous rendre ? Ne soyons donc pas donc du nombre des " méchants ", de ceux qui chantent mal, de ceux qui chantent faux, de ceux qui ne disent rien de bon, rien de Dieu !

" Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.

Or la terre était... " (N)

Ici est l’État premier, l’État primordial où " Dieu ", où " Il " (= 2 en chiffre romain) a mis en avant Son Unité avec " le ciel et la terre ", avec toute Sa création, l'Unité hors de laquelle Il rien, sinon Lui, car si, si on réfléchit bien on se rend compte qu'il n'y a rien en dehors du " ciel " et de la " terre ", rien en dehors de l'univers ! Rien en dehors de ce singulier pluriel !

Et l'Unité de ce Dieu pluriel a été mise en avant avec " la terre " qui ne saurait révéler Son unité sans " le ciel " , car comment pourrait-elle révéler Ce qu'Elle représentait et ce qu'Elle " était " en réalité, avec tout ce qu'elle renferme, dans un esprit étroit et sectaire ? Dans un ciel si petit et si étroit ? Dans un ciel que l'on peut comparer à celui de la toute petite grenouille qui ne connaissait que le tout petit ciel qu'elle percevait dans le fond de son puits (N). Nous aussi nous sommes nés et avons été élevés dans le fond de ce puits et il est utile de le reconnaître, si nous voulons en sortir ! Ce n'est en aucun cas une obligation, mais une liberté qui est nous est offerte.

Il a mis en avant Son Unité avec Sa création, avec " la terre " universelle sur laquelle tout se fonde et prend appui, et cette Conscience-support qu'Il a mise en avant est celle de Son Être, car Il n'y a qu'Elle, Elle qui est aussi la Vie, et Il n'y a que Lui qui Se révèle avec Elle et au travers d'Elle, Lui, l'Être suprême qui est Dieu.

Il Se révèle avec la " terre ", anagramme d'"être" avec 2 r comme " Roi des rois ", " Seigneur des seigneurs " (Apocalypse 17:14) et voilà la terre était " la terre était un chaos " (Genèse 1:2) ! Elle était l'Unité de ce Dieu pluriel.

Y aurait-il donc un rapport en Ce que " la Parole " nous donne à voir et Ce que " Dieu " (= 39) nous donne à entendre ?

un fils 81 39 120
un chaos 81 39 120
Car " au commencement fut Chaos " (N)

dit la Théogonie grecque, dit la Théogonie d'Hésiode au 8ème siècle avant Jésus-Christ, avant que Son Nombre ne soit révélé par " le Fils ", par tout Ce que Dieu a donné.

le chaos 63 39 102
le fils 63 39 102

Avant d'aller plus loin, entrevoyons ce qu'est un chaos. À ce sujet, le traducteur de la Bible précise

" L'état de confusion antérieur à l'organisation du monde. - « chaos » : " hébreu tohoû wâbohoû, deux termes qui en faisant allitération évoquent quelque chose d'informe, désert et vide... ; c'est l'origine de notre mot tohu-bohu. " (Note du traducteur p 35 R)
tohoû 79 39 118
wâbohoû 85 39 124
tohu-bohu 110 70 180 !
" c'est l'origine de notre mot tohu-bohu. " (70 - 39 = 31 ) !
"31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici que cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour." (Genèse 1:31) !

C'est l'origine d'une tout autre Vision des choses, où on commence à voir et à entendre, car la Vision de Dieu devient prépondérante sur celle qui fut la nôtre. Accepter de reconnaître que tout Ce qu'Il a fait, absolument tout, " était très bon " n'est pas facile à accepter et, pourtant, c'est une nécessité indispensable pour sortir des ornières dans lesquelles nous nous sommes enlisés par manque de considération. Il y a chaos et chaos, et le chaos dans lequel le monde se trouve et n'a rien à voir avec le chaos originel, le chaos universel n'a pas d'autre origine que ce manque de Considération.

Il est vrai que la vision du monde est autre, et lorsque le monde considère " le chaos ", il ne voit pas l'ordre mais le désordre, il ne voit pas ce qui est bon, mais ce qui est mauvais, suivant la définition actuelle du chaos (W) et ce dernier ne peut être que l’œuvre d'un créateur incompétent qui a raté sa mayonnaise et qui s'efforce ensuite en vain de la rattraper, tant bien que mal ! Et si on renonçait à la vision du monde, à cette vision de ce bas monde pour gagner celle de Dieu, celle d'en haut ?

Dieu 39 31 70
39-31 = 8 ! Autrement-dit : (39 + 39 = 70-8) !

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" Quelle admirable chose ! Quoi ! Celui qui remplirait de sa grandeur mille mondes et bien davantage, se renfermer dans une si petite demeure ! Il est vrai, d'une part, qu'étant souverain Seigneur, il apporte avec lui la liberté, et de l'autre, qu'étant plein d'amour pour nous, il se fait à notre mesure. Sachant bien qu'une âme qui commence pourrait se troubler en se voyant, elle, si petite, destinée à contenir tant de grandeur, il ne se découvre pas tout d'abord ; mais, peu à peu, il va l'élargissant à la mesure des dons qu'il se propose de placer en elle. C'est le pouvoir qu'il a d'élargir ce palais de notre âme, qui me fait dire qu'il porte avec lui la liberté. Le point capital, c'est de lui en faire un abandon complet et de le vider absolument, afin qu'il puisse mettre et ôter à son gré comme dans une demeure qui lui appartient. Nôtre-Seigneur a raison de vouloir qu'il en soit ainsi : ne nous y refusons donc pas. Il ne veut point forcer notre volonté, il reçoit ce qu'elle lui donne. Mais lui ne se donne entièrement que lorsque nous nous donnons entièrement nous-mêmes. La chose est certaine, et si je vous la répète si souvent, c'est qu'elle est très importante. Jusque-là, il n'opère pas en notre âme comme il y opérerait si elle était à lui sans nulle réserve. Du reste, je ne sais comment il pourrait le faire, lui qui aime tant l'ordre parfait. Si nous remplissons le palais de petites gens et de toutes sortes de babioles, comment le souverain pourra-t-il y trouver place avec sa cour ? C'est déjà beaucoup qu'il veuille bien s'arrêter quelques moments au milieu de tant d'embarras. " (Sainte Thérèse d'Avila - Le chemin de la perfection p120)

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" Il est l'indivisible et Il est l'Un, mais semble Se diviser en formes et en créatures, et apparaît comme chacune des existences distinctes. Toutes choses éternellement naissent de Lui, sont maintenues en Son éternité, éternellement reprises en Son unité. " (Bhagavad-Gîtâ 13:17)

 

Individu : " Tout être organisé qui ne peut être divisé sans perdre ses caractères distinctifs, sans être détruit. Du latin individuum, « corps indivisible » ; 1242. "

Celui qui est " souverain Seigneur ", " Il est l'indivisible et Il est l'Un", "Il" est l'Individu véritable, Celui qui ne peut que Se donner entièrement Lui-même.

" 16 ... et il y aura alors un seul troupeau, un seul Berger.... 17 parce que moi je livre ma vie... 18 Personne ne me l'enlève, mais moi, je la livre de moi-même. J'ai pouvoir de la livrer... " (Jean 10:16)

Étant " l'Indivisible ", étant l'Individu véritable, Il ne peut que Se donner entièrement. C'est pourquoi, Mâ Sûryânanda Lakshmî disait qu'à chaque fois que nous recevrons quelque chose de Dieu, à chaque fois qu'Il nous sera donné, nous aurons le sentiment d’avoir reçu le Tout. Et nous aurons ce sentiment lorsqu'Il sera reparti, car c'est alors que nous prendrons conscience et par là même Connaissance de " Ce qui était " et qui S'est manifesté. Dans une bien moindre mesure, c'est un peu comme la santé, c'est quand elle n'est plus là que l'on prend conscience qu'elle était là.

" 17 parce que moi je livre ma vie pour la reprendre. 18 Personne ne me l'enlève, mais moi, je la livre de moi-même. J'ai pouvoir de la livrer et j'ai pouvoir de la reprendre " (Jean 10:17)

À la fin, " Jésus " ayant livré Sa vie, S'étant livré entièrement Lui-même,

" Jésus clama d'une voix forte :
« Eli, Eli, lema sabachthani ? » c'est-à-dire :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » "

(Matthieu 27:46)

Tel est le Jeu du " Moi ", le jeu de la Conscience. On ne peut prendre Conscience que de Ce qui n'est plus :
" « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! » " (Matthieu 27:54)

Autrement dit : " Vraiment celui-ci était le Don même de Dieu ". Il n'y a plus aucun doute à ce sujet !

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SOURATE CXII (112)

L'UNITÉ DE DIEU

Donnée à La Mecque. - 4 versets.

Au nom de Dieu clément et miséricordieux.

1. Dis : Dieu est un.

2. C'est le Dieu éternel.

3. Il n'a point enfanté, et n'a point été enfanté.

4. Il n'a point d'égal.

Nous observons que ce n'est pas dans n'importe quelle Sourate que " l'Unité de Dieu " apparaît : 1+1 = 2 = l'Unité qui est Dieu. (" II " = 2 en chiffre romain), et si on accepte vraiment, et pas seulement en apparence, le fait qu'" Il n'a point enfanté, et n'a point été enfanté " et qu' " Il n'a point d'égal ",alors deux questions fondamentales se posent : " Qu'est-Ce qui S'est manifesté ? " et " Qui suis-je en vérité " ? Quand la Réponse sera donnée, comme elle est donnée ici, alors une tout autre Conscience verra le jour, une Conscience qui ne connaît aucune des limites que connaissent tous ceux qui ne s'efforcent pas de réaliser  " la Parole ".

Souvenons-nous qu'on ne peut connaître Dieu sans s'efforcer de réaliser Ce qu'Il est

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" Les mots latins stella et stela partagent une origine commune, mais ont des sens et des utilisations différents :

Stella signifie " étoile ". C'est un nom féminin singulier de la première déclinaison. Il désigne un corps céleste lumineux visible dans le ciel nocturne.

Stela, en revanche, signifie " pierre dressée " ou " stèle ". C'est un nom féminin singulier de la première déclinaison également. Il désigne un monument commémoratif ou funéraire en forme de colonne verticale, souvent gravé de sculptures ou d'inscriptions.

Étymologiquement, les deux mots dérivent de la racine proto-indo-européenne *ster-, qui signifie " étoile ". Cette racine a donné naissance à des mots dans de nombreuses langues indo-européennes, comme l'anglais " star ", l'allemand " Stern " et le français " étoile ". En résumé, la différence entre stella et stela réside dans leur sens : Stella désigne un astre lumineux dans le ciel. Stela désigne un monument en pierre commémoratif ou funéraire.

Cependant, les deux mots partagent une origine étymologique commune et dérivent de la même racine proto-indo-européenne signifiant " étoile ". " (IA Gemini)

Le vocable anglais " star " peut facilement être rapproché du latin " stare " (être), car c'est en cessant d'être (ce à quoi on se limitait) que l'on demeure à jamais ! Et c'est pourquoi celui qui veut demeurer à jamais s'efforce d’atteindre l'Extinction, la Mort spirituelle. Car celui qui meurt ainsi peut revenir à la vie, peut ressusciter avec cette lumière des étoiles, avec une tout autre Conscience, celle de son Être véritable, Celle de son Âme.

" Il meurt avant sa mort pour vivre en son Seigneur, puisqu'après cette mort se fait la migration suprême.
À rendre compte il s'appelle lui-même avant d'être appelé, étant en cela le meilleur suppléant de la Vérité
Avant son être propre, de la Vérité il voit l’Être il le voit après lui et de quelque côté qu'il se tourne.


Dieu Seul était et rien autre avec Lui.


Il est maintenant comme Il était, Dernier comme Premier essentiellement Un, il n'est rien hormis Lui, l'Intérieur, l'Extérieur, sans commencement et sans fin.

Quoi que tu voies, tu vois Son Être. Dans l'Unification absolue, en Lui n'est nulle réserve.

Comment l'Essence de Dieu serait-Elle enfermée sous un voile ? Là le seul voile est Sa Lumière." ( Sheikh Ahmad al-Alawî - Anthologie du soufisme p49)

"Il meurt avant sa mort pour vivre en son Seigneur,
puisqu'après cette mort se fait la migration suprême. "

Celui qui veut " vivre en son Seigneur " meurt avant sa mort et autant de fois que nécessaire !

Car c'est au travers de cette mort qui n'est en fait rien d'autre qu'une expiration, qu'il pourra inspirer à nouveau, qu'il pourra renaître à nouveau, qu'il pourra connaître sa Vie. Et Dieu sait si elle est grande et dépasse tout entendement. Au travers de cette Mort, Il renaît d'une tout autre Conscience....

Ah, le voyage, la migration, la transmigration.

" VII. L'ARHANT


90. Il est arrivé au bout du chemin, sans chagrin, absolument libéré, délivré de tous les liens : pour un tel homme il n'y a plus de peine ardente.
91. Ils prennent le départ, ceux qui font attention ; ils ne trouvent plus de plaisir dans l'habitation. Tels les oies royales abandonnant leur lac, ils délaissent tout séjour.
92. Ils n'amassent point de provisions, savent à quoi s'en tenir sur la nourriture, ils ont pour perspective le salut vide et dépourvu de propriétés : leur démarche est difficile à suivre comme celle des oiseaux dans le ciel.
93. Il a détruit ses souillures, et n'a plus d'intérêt pour la nourriture, il a pour perspective le salut vide et dépourvu de propriétés : sa trace est difficile à suivre comme celle des oiseaux dans le ciel.
94. Il a subjugué ses sens, comme le cocher les chevaux de son char, il a renoncé à toute arrogance, il n'a plus de souillures : même les dieux l'envient, lui qui-est-tel !
95. Comme la terre, il n'exprime aucune répugnance ; comme la borne du seuil un tel homme est fidèle à ses vœux ; comme le lac, il a rejeté les taches de boue : la transmigration n'est pas pour lui qui-est-tel !
96. Apaisés l'esprit, les paroles, les actes de celui qui libéré par la connaissance correcte, est apaisé, lui qui-est-tel.
97. Incrédule et dépourvu de gratitude, le mortel qui a rompu les liens, tué l'occasion, vomi l'espérance, est vraiment l'homme suprême !
98. Au village ou dans la forêt, en plaine ou sur la hauteur, où que soit le séjour de l'arhant, cette place est plaisante.
99. Plaisantes sont les forêts ; là où les gens ne se plaisent pas, se plairont les exempts de passions : ils ne courent point derrière leurs désirs "
(Stances de la Loi 90-99)

Le "mortel... est vraiment l'homme suprême ! "

À quoi correspond le Nombre 7 (VII) de ce chapitre ? Qui est Ce " Il " singulier et pluriel ? Qui est " tel "  ?

 

Contre toute attente grammaticale, dans verset 91, on observera que le mot tels " ne s’accorde pas avec " les oies ", mais avec le Sujet qui lui précède ou qui lui succède.

" Ils prennent le départ, ceux qui font attention " (Stances de la Loi 91)

 

Ici il s'agit de faire attention dans les deux sens et, lorsque que l'on est attentif à " la Parole ", de simples mots peuvent nous affecter au point de vouloir leur donner une forme convenable, une forme qui s'inscrive dans les règles que nous connaissons, mais quand on fait attention à ce que l'on observe, alors on se souvient qu'ils sont la Substance même " la Parole " suprême qui est Dieu, alors on se garde d'y toucher et, en se demandant ce qu'ils veulent dire, ils peuvent nous entrainer très loin.

17. Et toi, Muhammad, nous t'avons donné une loi divine : suis là, et ne suis point les désirs de ceux qui ne savent rien,

18. Car ils ne sauraient te servir en rien contre Dieu. Les méchants sont patrons les uns des autres ; mais Dieu est le patron de ceux qui le craignent.

19. Le Coran est un argument puissant pour les hommes ; il a été donné pour être la direction, et une preuve de la miséricorde de Dieu envers ceux qui ont la foi ferme.

20. Ceux qui font le mal pensent-ils que nous les traiterons à l'égal de ceux qui croient, qui pratiquent le bien ; en sorte que la vie et la mort des uns et des autres soient les mêmes ? Qu'ils jugent mal !

21. Dieu a créé les cieux et la terre dans la vérité ; il récompensera tout homme selon ses œuvres, et personne ne sera lésé.

22. Qu'en penses-tu ? Celui qui a fait son Dieu de ses passions ; celui que Dieu fait errer sciemment, sur l'ouïe et le cœur duquel il a apposé le sceau dont il a couvert la vue avec un bandeau, qui pourrait diriger un tel homme, après que Dieu l'a égaré ? N'y réfléchissez-vous pas ?

23. Ils disent : II n'y a point d'autre vie que la vie actuelle. Nous mourons et nous vivons, le temps seul nous anéantit. Ils n'en savent rien ; ils ne forment que des suppositions.

24. Lorsqu'on leur relit nos miracles évidents, que disent-ils ? Ils disent : Faites donc revenir à la vie nos pères, si vous dites la vérité.

25. Dis-leur : Dieu vous fera revivre, et puis il vous fera mourir ; ensuite il vous rassemblera au jour de la résurrection. Il n'y a point de doute là-dessus ; mais la plupart des hommes ne le savent pas. " (Coran 45:17-25)

Ceux qui vivent dans l'ignorance de ce qu'ils sont disent non seulement qu'il n'y a pas d'autre vie que la vie de ce monde, mais aussi qu'il n'y a pas d'autre mort que la mort physique ! Il est vrai que plupart des hommes n'en font point l'expérience, car ils ne surveillent pas leurs pensées, ils ne vivent que de supposés ! Qui dit que ? Qui croit que ? Qui écoutons-nous ?

Selon ce que nous écoutons, selon ce que nous suivons, Ce qui résultera des moments difficiles à vivre qui précèdent la Mort sera tout différent ! Et il est triste de constater que nombreux sont ceux qui souffrent en pure perte, alors que cette agonie, pour ne pas dire cette théogonie universelle qui précède cette Mort, s'ouvre sur la Vie, notre Vie. (Voir Présence de Râ de Swâmi Râmdâs dans la biographie)

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Ciel est souvent traduit au pluriel (ciels ou cieux) car El est un singulier pluriel.

"ENTÊTE Elohîm créait les ciels et la terre" (Genèse 1:1 - traduction André Chouraqui)

"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre." (Genèse 1:1 - traduction Louis Segond)

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À propos des lettres d’indulgence, on rapporte qu'

" Elles étaient délivrées par un évêque ou par un cardinal sous l’autorité du Pape. L’Église accordait à l’acheteur de la lettre d’indulgence le pardon de ses péchés en échange d’une prière, d’un pèlerinage ou d’un don pour la construction d’églises. Il s’assurait ainsi l’accès au Paradis. " (W)

C'est la vue de cette pratique qui a donné naissance au protestantisme (W). Mais aujourd'hui, les religions font toujours commerce... du péché et de la peur de la mort !
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" II y avait une fois une grenouille qui vivait dans un puits. Elle y habitait depuis fort longtemps. Elle y était née et elle y avait été élevée. C'était une toute petite grenouille. Or un jour, une autre grenouille qui
avait vécu au bord de la mer vint à tomber dans ce puits. L'habitante du puits interrogea la nouvelle-venue : « D'où viens-tu ? — Je viens de la mer, répliqua l'autre. — La mer ? Est-elle grande ? — Oh oui ! Elle est très grande, dit la visiteuse. — Vraiment ? La mer est-elle aussi grande que cela ? demanda la petite grenouille en étendant ses jambes. — Beaucoup plus grande encore. — Serait-elle donc aussi grande que mon puits ? — Comment peux-tu, ma chère amie, comparer la mer avec ton puits ? — Non, il ne peut rien exister de plus grand que mon puits. Cette gaillarde-là ment, et il faut l'expulser d'ici ! » s'écria la petite grenouille.
Il en est de même de tous les hommes à l'esprit étroit. Assis au fond de leur petit puits, ils s'imaginent que le monde entier ne saurait être plus grand que lui. "
(Shrî Râmakrishna 688)

Et " le ciel " serait-il plus grand et bien autre chose que ce que mon intelligence est capable de voir du fond de son puits ? — Non ! c'est impossible dit le "tout petit ego " — Non, il n'existe rien en dehors de ce que je connais ! " Et il reste enfermé dans sa certitude durant toute sa vie ! Terrible prison.

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" Donc, au commencement, fut Chaos, et puis la Terre au vaste sein, siège inébranlable de tous les immortels qui habitent les sommets du neigeux Olympe, et le Tartare sombre dans les profondeurs de la vaste terre, et puis Amour, le plus beau des immortels, qui baigne de sa langueur et les dieux et les hommes, dompte les cœurs et triomphe des plus sages vouloirs.
De Chaos naquirent l'érèbe et la sombre Nuit. De la Nuit, l'éther et le Jour naquirent, fruits des amours avec l'érèbe. à son tour, Gaïa engendra d'abord son égal en grandeur, le Ciel étoilé qui devait la couvrir de sa voûte étoilée et servir de demeure éternelle aux Dieux bienheureux. Puis elle engendra les hautes Montagnes, retraites des divines nymphes cachées dans leurs vallées heureuses. Sans l'aide d'Amour, elle produisit la Mer au sein stérile, aux flots furieux qui s'agitent. "
(Théogonie, 116-132)

Hésiode, 8ème siècle avant J.-C. 

" Au commencement donc fut le Chaos, puis Géa au vaste sein, éternel et inébranlable soutien de toutes choses... " (Théogonie, traduction M. Patin W)

Les traductions ne s'opposent pas les unes aux autres, elles se complètent, elles s'éclairent mutuellement.

" La pensée préside aux choses " (Stances de la Loi 1) dignes de ce nom.

Au premier sens, le mot " chose " désigne : " Toute réalité concrète ou abstraite conçue comme une unité. " (dict.)

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