Au commencement de la Bible se trouve le Livre de la Genèse qui signifie avant tout « Origine » (dict.).
Le traducteur précise en page 25 que la Bible hébraïque n'a pas donné de nom à ce Livre et le désigne par « Beréchîth » qui signifie « Au commencement ». Le Livre de la Genèse commence en effet par ces mots.
Il y a peu de titres qui appartiennent aux écritures. Dans l'ensemble, les titres, que ce soit dans la Bible ou parfois dans d'autres écritures sacrées, sont généralement rajoutés par les traducteurs. Le titre est un résumé, donné par le traducteur, qui condense et illustre sa compréhension personnelle de l'écriture.
En voici un exemple comparatif :
« La modestie et la douceur de Jésus prédites par Isaïe » (Bible Osty, Matthieu 12 :15)
« Jésus est le « Serviteur de Yahvé » » (Bible de Jérusalem, Matthieu 12 :15)
Il y a peu de mots en commun. Les titres peuvent en conséquence nous conduire dans de mauvaises directions et dans le cas du premier récit de la Genèse à une impasse. En recouvrant ce premier Livre de la Bible par ce titre : « Les origines du monde et de l'humanité », notre pensée est conduite dans une direction particulière, une direction historique, archéologique…, et là, il est évident que la Genèse s'écroule, et avec elle toute la Bible. Il suffit parfois d'une toute petite impureté pour anéantir une Écriture et en fermer la compréhension. Si ces écrits n'ont pas de titre, il y a sans doute une bonne raison.
La Bible qui nous sert de référence depuis le commencement de cette étude, est la traduction remarquable d’Émile Osty (1973). Dans cette Bible, un certain nombre de mots ont été rajoutés par le traducteur, comme il le précise dans l'introduction mais ces derniers ont été placés, avec la plus grande honnêteté, entre crochets, ce qui est excessivement rare. D'ordinaire, ces mots sont intégrés d'une façon imperceptible dans les écritures. Si ces mots rajoutés entre crochets ont l'avantage d'attirer notre regard, nombre d'entre eux seront supprimés au cours de cette étude.
Il convient également de signaler que les versets de la Bhagavad-Gîtâ traduite par Shrî Aurobindo gagnent également à être débarrassés des mots rajoutés entre parenthèses qui, s'ils peuvent en faciliter une première lecture, en réduisent considérablement la portée. L'honnêteté des traducteurs renforce le sérieux du travail.
Découvrons ainsi en premier le Texte du septième jour de la Genèse (qui ouvre le second chapitre du Livre de la Genèse et qui s'étend du verset 1 au verset 4a N) débarrassé du mot rajouté entre crochets.
« Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva, le septième jour, le travail qu'il avait fait ; et il chôma, le septième jour, après tout le travail qu'il avait fait. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu'en ce Dieu avait chômé, après tout le travail qu'il avait fait en créant.
Telle fut la genèse du ciel et de la terre quand ils furent créés. » (Genèse 2 :1)
Le sens du Texte change complètement. A présent, nous pouvons avoir une idée de toutes ces traductions fantaisistes qui nous égarent autant que possible.
L'Apocalypse, la Révélation de Son Unité, confirme que le mot « [jour] » est de trop.
Ces deux expressions : « ce Dieu » et « le Dieu » sont pratiquement identiques. Apprendre à observer Ce qui est semblable, est plus important que d'essayer de comprendre.
Il convient également de redoubler de prudence en ce qui concerne les notes placées par les traducteurs dans les écritures sacrées, sauf s'il s'agit de notes de renvoi ou qui approfondissent la traduction. Si certaines notes peuvent sembler bien regrettables, elles nous permettent aussi d'apprendre à séparer le bon grain de la balle, la Parole de Dieu de ce qui ne présente aucun intérêt. C'est un travail indispensable car se nourrir sans discernement conduit purement et simplement à s'empoisonner. L'absorption du poison se caractérise par cette pensée : « Je sais, j'ai compris, point final » alors que chaque mot est un univers de révélations, une porte ouverte sur l'Infini.
Il est tout à fait permis de rapprocher le verset précédent de l'Apocalypse et le septième jour de la Genèse avec celui-ci :
Dans un premier temps, nous traduirons le verbe « chômer » qui se rapporte à l'Origne que la Syllable sacrée "Om" représente, par « se reposer » parce que ce 7ème jour de la Genèse est tellement haut, qu'un palier intermédiaire nous est indispensable pour pouvoir y pénétrer. Lorsque Dieu se repose, Dieu se pose à nouveau en nous et nous retrouvons la mémoire de ce que nous sommes. De nombreuses Bibles traduisent d'ailleurs le verbe « chômer » par « se reposer », mais cette traduction est parfaite.
A noter, et pour être beaucoup plus juste, que lorsque Dieu Se reposera en « lui », alors nous serons instruits en toutes choses.
L'Esprit de Dieu se repose sur « lui » comme il repose en « lui ». A noter ici que la Bible des Témoins de Jéhovah traduit : « qu'en lui il se repose effectivement de toute son œuvre » (Genèse 2:3 N)
S'il est vrai qu'il y a de la lumière partout, en quantité plus ou moins importante qui peut être recueillie, la grande majorité des Bibles est malhonnête. Les traducteurs ajoutent et retirent autant de mots qu'ils le souhaitent, sans le dire à personne, quand ce ne sont pas des versets entiers. Ils censurent la Parole du Seigneur quand elle dérange leurs visions étroites et ils osent se réclamer de « lui » ! A titre d'exemple, où est passé le verset 14 du chapitre 23 de l'évangile de Matthieu qui se trouve inséré dans les malédictions que Jésus adresse aux scribes et aux Pharisiens hypocrites ? Est-il étonnant que le verset 14 qui a été censuré, soit situé juste après celui-ci :
Si le Seigneur laisse faire, c'est uniquement pour ouvrir les yeux de ceux qui Le cherchent. Au travers de ce verset absent, Il nous instruit bien plus que si ce verset était sagement à sa place dans la Bible.
Si tout participe à Sa victoire qui est notre victoire, si tout nous ouvre les yeux, il n'est pas dans notre intérêt de dissimuler la Vérité pour préserver notre point de vue limité.
La traduction de la Bible Osty est telle qu'elle peut être vérifiée d'un bout à l'autre par un programme de statistique d'ordinateur (comptage des mots et des lettres), et par bien d'autres moyens. « Ici et maintenant » chaque lettre est à sa place, chaque mot est à sa place, rien n'est de trop et lorsqu'il manque quelque chose, le traducteur le signale. D'une façon générale, dans cette Bible, les versets dits inauthentiques (comme le verset 14 de l'évangile de Matthieu) apparaissent sous cette forme : « [14…] » (N).
Se tromper fait partie du Chemin, ce n'est pas grave mais être malhonnête, dissimuler, rend impossible la victoire. Mieux vaut une traduction honnête même incomplète qu'une traduction fantaisiste. Car
Paroles admirables et parfaitement vérifiables en Soi.
Comment est-il possible de mettre en évidence ce que notre mental ne peut pas percevoir ni en être conscient ?
Parce que cela est vrai, rien n'est impossible à Dieu ! Dieu agit en chacun d'entre-nous à chaque instant car sans Lui, nous ne serions pas. Sans le fait d'être qui est Dieu, où serions-nous ? Mais Dieu Se révèle plus ou moins selon le désir que nous avons de Le connaître.
Avant d'examiner, si peu que ce soit, la structure du 7ème jour de la Genèse, considérons le Texte d'origine et toutes les transformations qu'il a pu subir au cours du temps, ainsi que la traduction en français. A ce sujet le traducteur précise :
« Chacun des mots de la Bible a été étudié, apprécié, pesé….
… nous n'avons pas hésité à aller jusqu'aux extrêmes possibilités de la langue française. Nous n'avons eu recours à l'équivalence que dans le cas où le libéralisme eût abouti au contresens, au grotesque ou à l'indécence.
Bref, nous avons essayé d'établir une alliance de paix entre deux langues aussi différentes que l'hébreu et le français, entre deux génies aussi dissemblables que celui d'Israël et le nôtre.
Cette traduction est le fruit de vingt-cinq années de travail : un long voyage ! En cours de route, nous avons fait appel à la collaboration de M. J. Trinquet… Nous devons beaucoup à son grand savoir et à son inlassable dévouement ; il a soutenu notre courage, entretenu notre vigilance, et fait subir à maint passage de notre texte de très heureuses transformations.
Nous devons aussi des remerciements à Mlle C. Cambon, notre intelligente secrétaire, qui depuis plusieurs années a employé la plus grande partie de ses dimanches à nous faire la lecture de notre traduction ; elle nous a aidé ainsi à donner un texte qui ne soit pas destiné seulement au lecteur mais aussi à l'auditeur. » (Bible Osty)
Ce Texte présente ici une modification par rapport à celui que nous trouvons dans la Bible. A cet endroit dans la Bible, le point virgule n'est pas précédé d'un espace, tandis qu'aujourd'hui l'ordinateur l'impose sans discutions possibles, c'est même devenu une règle de grammaire (N). Mais qui est derrière tout cela ?
Avant de voir si tout est à sa place, et parce que « ici et maintenant », c'est « ici et maintenant », il est bon de savoir que le logiciel « Word » considère comme un élément distinct tout caractère qui est à la fois suivi et précédé d'un espace, et considère donc ce point virgule comme un élément à part entière.
« Des voies l'octuple est la meilleure » (Stances de la Loi 273)
Nous ne devrions plus en douter à présent. Le dictionnaire précise que le mot « octuple » fût introduit pour la 1ère fois dans notre langue en 1377.
Le Chemin est simple et toujours le même : Centrons-nous toujours sur Dieu (7) et recherchons Son Unité (1), ce qui conduit à suivre la voie de l'Unité de Dieu, la voie de l'Octuple (7+1).
Si nous nous centrons à présent sur Dieu et recherchons Son Unité, nous observerons que le Nom de Dieu apparaît 3 fois dans ce Texte.
Le Nom de « Dieu » apparaît pour la 1ère fois en 13ème position : (1377)
Le Nom de « Dieu » apparaît pour la 2ème fois en 37ème position : (1377)
Et « ce Dieu » apparaît pour la 3ème fois en 47ème position : (1377)
Cela qui est Dieu (N) et dont on peut se réjouir Se révèle ici (N) . Cette traduction est bonifiée avec le temps comme un bon vin ! Elle fait partie des choses que le Coran nomme des bonnes œuvres. Mais qui manifeste Sa gloire en ce moment à travers ces choses ? Qui est le véritable Auteur ?
Lorsque qu'un homme s'applique à son travail, avec humilité, Dieu fait ! Et lorsqu'un homme reconnaît Qui est l'Auteur de l'action, Il Se révèle au grand jour pour le plus grand Bonheur qui puisse se concevoir.
« Des voies l'octuple est la meilleure »
(Stances de la Loi 273)
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Fait rare dans la Bible, le verset 4 est doublé (4a+4b).
Les 7 premiers jours de la Genèse révèlent le Temps éternel et toute la Bible vient s'inscrire sur ce Temps.
...lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi...
D'après ce que l'on peut entendre un peu partout, il semblerait que le monde, malgré tout son savoir, n'a pas encore compris qu'après le 7ème jour, le 1er jour (re)vient.
1 Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et toute leur armée. 2 Dieu acheva, le septième jour, le travail qu'il avait fait ; et il chôma, le septième jour, après tout le travail qu'il avait fait. 3 Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu'en ce Dieu avait chômé, après tout le travail qu'il avait fait en créant.
4a Telle fut la genèse du ciel et de la terre quand ils furent créés.
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4b Au jour où Yahvé Dieu fit la terre et le ciel, 5 il n'y avait encore sur la terre....
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" Et Dieu bénit alors le septième jour et le rendit sacré, parce qu'en lui il se repose effectivement de toute son œuvre que Dieu a créée dans le but de faire." (Genèse 2:3, trad. Témoins de Jéhovah)
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"Toujours un espace avant et après le point-virgule, le point d'interrogation, le point d'exclamation et les deux points.
On pourra retenir que les signes nécessitant un espace avant et après sont ceux qui sont composés de deux éléments (? ; : !) contrairement à la virgule et au point qui sont composés d'un seul élément." (Extrait de la grammaire française interactive W)
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Dans une recherche spirituelle, il y a toujours des « choses » que nous présentons comme étant juste ou vraies et, lorsque elles s‘affirment (1) et se confirment (2), comme c'est le cas ici, il en résulte (3) un Etat bienheureux qui Se vit et qui S'éprouve en Soi : Là est l'Unité (1) révélée (3) de Dieu (77) qui satisfait et qui comble véritablement (1377).
Cela qui est "Dieu" Se révèle.
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Quand nous aurons suffisamment progressé, l'erreur de perception disparaîtra et nous verrons que les chiffres 77 et 71 se rapportent directement au "Christ" mais ce mot est tellement associé à un usage inconsidéré et totalement déplacé (comme Celui de "Dieu" d'ailleurs) qu'il est sans doute encore bien difficile de réaliser "Ce" qu'Il représente en soi.
Dans l'Ancien Testament, il est un groupe de versets "Considéré par beaucoup comme inauthentique" ainsi que le précise le traducteur de la Bible en page 1682 et qui font partie du "Livre de Jérémie" (- 600 à - 500 avant J.C). Ces versets qui s'incrivent dans la Bible bien avant que le Nom du "Christ" ne soit mis en avant, devraient nous aider à séparer le vrai du faux.
" Écoutez la parole que vous adresse Yahvé,
maison d'Israël.
2 Ainsi parle Yahvé :
N'apprenez pas la voie des nations,
et des signes du ciel ne vous effrayez pas ;
car ce sont les nations qui s'en effraient.
3 Car l'effroi des peuples est vanité ;
c'est du bois que l'on coupe dans la forêt,
une œuvre faite au ciseau par les mains du sculpteur ;
4 d'argent et d'or on l'embellit,
avec des clous et des marteaux on le fixe pour qu'il ne titube pas.
5 Ils sont comme un épouvantail dans un champ
de concombres,
et ils ne parlent pas ;
il faut les porter, car ils ne marchent pas.
N'en ayez pas peur, car ils ne font pas de mal,
faire du bien non plus n'est pas en leur pouvoir." (Jérémie 10; 1-5)
Dans "la voie des nations" on s'empare des plus belles Révélations spirituelles et, n'y comprenant rien, on en a fait des idoles !
Dans "la voie des nations", il n'y a que des idoles, il n'y a que les idées que l'on s'en fait.
Dans "la voie des nations",
Une traduction de la Bible de Jérusalem
Traduction de la Bible Osty