Retour
Suivant

 

       
   

Dieu est « lumière », dit-on, et la principale caractéristique de Sa « lumière » est d'éclairer les éléments qui sont dans la nuit et de les faire apparaître.

 

 

Contrairement à ce que beaucoup pensent, il n'est pas de livre plus libérateur que le Coran. Mahomet, le Prophète, apparut en un temps où le peuple était en proie à l'idolâtrie et à la superstition. C'était en un temps, en un temps éternel où le peuple croyait en toutes sortes de choses et avait toutes sortes de pratiques dites spirituelles ou religieuses qui le plongeait dans « les ténèbres ».

 

C'est alors que le peuple qui avait conscience d'être dans « les ténèbres », que « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière » (Isaïe 9:1).

 

 

« Une lumière divine s'élève des déserts de sable de l'Arabie — la lumière même de Dieu. Aux temps où l'Arabie était en proie aux guerres intestines, alors que les peuples étaient plongés dans la superstition, et que les lamentations des pauvres et des abandonnés remplissaient l'air, parut le grand Prophète Mahomet. » (Swâmi Râmdâs - Présence de Râm P125 N)

 

 

La « lumière même de Dieu » éclaire des éléments qui sont dans « la nuit », des éléments avec lesquels et au travers desquels Se révèle Celui-là même qui les illumine, Celui-là même qui révèle toute chose, « le grand Prophète Mahomet ».

 

« Le grand Prophète Mahomet » est Lui-même la lumière qui les révèle, la lumière qui les soumet, selon la définition même du mot « Islam N » : Il ne paraît que pour soumettre, pour mettre sous la Lumière, pour éclairer, pour faire apparaître ce qui est dans « la nuit ». Telle est la Révélation de Dieu, la sous-mission fondamentale, le rôle de Celui qui rassemble et unifie dans la « lumière ».

 

 

La « lumière » que le « Prophète » porte est la réponse que Dieu donne, la réponse qui met fin « aux lamentations des pauvres et des abandonnés », la réponse qui apporte la paix, la réponse qui fait disparaître les superstitions et la violence qui en résulte et c'est pourquoi,

 

 

« La vision du prophète est absolument universelle. » (Swâmi Râmdâs - Présence de Râm P126)

 

 

Ceux qui se soumettent vraiment à Dieu n'oublient pas de considérer que « le Prophète » n'apporte que Ce qui est universel, que Ce qui est fondamental et qui constitue la base même de la Religion car avec leur « peu de puissance R » et leur peu d'intelligence, ils ne peuvent que se tourner vers Celui qui peut éclairer toutes choses et par là-même les faire entrer dans la Connaissance.

 

   

« Le Prophète portait dans ses mains le flambeau fulgurant du message divin, un message pour toute l'humanité » (Swâmi Râmdâs)

 

 

Comment révéler « Cela », comment révéler « l'Islam » ? De même qu'il est permis de rapprocher les mots « lampe » et « lumière », il est permis de rapprocher les éléments « lum » et « lam » des mots « lumière » et « lampe », du latin « lampăs N », car « l'Islam » est le flambeau du Prophète, la lampe, la lumière, la clarté, l'éclat et la splendeur qu'Il révèle.

 

 

« L'Islam » est le « flambeau » que le Prophète porte, la Connaissance supérieure, élevée, splendide. Dieu est élevé et Sa Lumière Le révèle. « L'Islam » est « Cela » qui est élevé et « Cela » qui est élevé et qui surpasse tout, est « La religion de Dieu ».

 

 

« La religion de Dieu est l'islam. » (Coran 3 :17)

« La religion de Dieu est » la révélation de « Cela ».

« Qui donc connaît Cela qui est suprême et merveilleux ? » Dit un très ancien Texte sacré (Hymne védique Indra / Agastya)

« Qui donc connaît Cela » que Sa Lumière révèle, « Cela » qui se vit, « Cela » qui se voit, « Cela » qui s'éprouve en soi.

« Qui donc connaît Cela » que porte le Prophète, « Cela » qui est élevé et qui surpasse tout ?

 

 

« Dieu est Cela », « l'Islam est Cela »

 

 

« Car tout est CELA » (Mâ Ananda Moyî P119)

 

Pour ceux qui buttent sur les mots, pour ceux qui ne se mettent pas en peine de faire appel à une Intelligence supérieure, à la « lumière » qui les éclaire dans leur universalité et révèle par là même leur véritable signification, l'« Islam », c'est tout simplement « la Révélation de Cela R », la Révélation de « lam » universelle, éternelle et bienheureuse (Mâ N ) que « le Prophète Mahomet » révèle.

 

En ce sens, « le grand Prophète Mahomet » est aussi le « Mahatma N », Celui qui éclaire ceux qui se mettent en peine de se tourner vers Dieu. C'est ainsi que « le grand Prophète Mahomet » promet, c'est-à-dire met dans la bouche et dans le cœur de ceux qui sont bien orientés la Connaissance qui provient de Dieu.

 

Là encore, l'orientation est fondamentale : Se tourner vers « la Mecque », c'est se tourner vers la Réalité Suprême. Se rassembler, se concentrer sur la Réalité suprême qui est Dieu (N), est une condition sine qua non de la Révélation divine.

 

   

« A Dieu appartiennent le levant et le couchant ; de quelque côté que vous vous tourniez, vous rencontrerez sa face. Dieu est immense et il sait tout. » (Coran 2 :109)

 

 

Bien sûr, rien n'interdit à ceux qui cherchent de se tourner vers un « lieu » géographique particulier pour se concentrer sur la Réalité suprême, mais en veillant à ne pas perdre de vue l'essentiel que le Prophète révèle directement à « ceux qui croient aux choses cachées N », à ceux qui ne s'arrêtent pas aux apparences extérieures.

 

S'il est un fait que « la Parole » n'éclaire que ceux qui La respectent en se gardant par exemple, de l'abroger, de la rendre nulle, par contre « Dieu sait tout » et Il s'arrange de tout. Au sujet du verset 109, le traducteur précise :

 

 

« Ce verset se trouve abrogé par le verset 139 de la même sourate. Or, le temple de la Kaaba, à La Mecque, a été définitivement désigné comme le point vers lequel les musulmans doivent se tourner en priant. » (P51)

 

 

Dieu s'arrange de tout, et la lumière de Dieu éclaire ceux qui ont l'audace de restaurer Sa Parole, la Sienne (N), et ceux-là Il les voit et Il les connait, peu importe où ils se trouvent. Dieu n'a pas besoin d'une boussole pour les trouver, et encore moins pour les connaître. En réalité, c'est Dieu qui connait l'homme, ce n'est pas l'homme qui connait Dieu. La Connaissance originelle est cachée au fond de tout homme.Elle est conservée pure et intacte car l'homme ne peut pas y accéder, ne peut pas la déformer, la corrompre. Elle ne peut être touchée « que par ceux qui sont en état de pureté N », autrement dit que par « ceux » qui veillent à ne pas laisser des impuretés les séparer de Celui qui « voit » toutes choses et qui les donne à connaître et qui, en les donnant à connaître, Se donne à connaître, tout en abandonnant une « copie N » ou un « double » entre les mains du monde, entre les mains des facultés intellectuelles de l'homme qui n'a pas seulement le pouvoir de la connaître et de l'aimer en la préservant telle qu'elle est, mais aussi de la mépriser, de la déformer et de la faire disparaître.

 

 

Pourquoi Dieu livre-Il et abandonne-t-Il aux facultés intellectuelles de l'homme une « copie » ? Et d'une façon générale pourquoi la Connaissance que Dieu abandonne au monde devient « la proie de l'ignorance N » ? C'est une grande question :

 

 

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Mattieu 27 :46)

 

 

D'une part, l'apparence extérieure est la seule chose que les facultés intellectuelles de l'homme sont en mesure de saisir, et d'autre part, elles ont le pouvoir et même le devoir de la faire disparaître (N), après l'avoir examinée, pour que s'accomplisse la Loi, sans laquelle, nous sommes condamnés à prendre les apparences pour la Réalité. Nous oublions facilement que la Réalité suprême Se révèle au travers de Noms, de formes et de scènes et que Ce qu'il nous faut saisir c'est Ce qui est « caché » et qui se révèle au travers des apparences, ainsi que le font tous « ceux qui croient aux choses cachées ».

 

  Dans les Evangiles « Jésus » joue ou interprète tous les rôles (N), Il nous montre la Loi de l'accomplissement parfait, la Loi de la Réalisation spirituelle. Il Se laisse saisir et à la fin, l'apparence a disparu, l'image s'est effacée, la « copie » a disparu. Il ne reste que « l'Original », Cela qui était, Cela qui est et qui sera à jamais, l'Immuable, l'Eternel. Il ne reste que la Révélation du « Souverain de l'univers » (Coran 1:1)
   

 

avance
  retour