Les Écritures extériorisent la Vie intérieure afin qu'on en prenne connaissance et par là même conscience. Avec des images très simples, Elles représentent la Vie intérieure de tout homme qui se met en peine de la connaître.

Au travers des exemples suivants, nous allons voir comment y entrer, comment entrer dans la Vie, dans la jouissance d'une Vie qui nous est encore inconnue.

" ... voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.16 Et ils vinrent en hâte et ils trouvèrent Marie, et Joseph, et le nouveau-né..." (Ev. selon saint Luc 2:15)

Autrement-dit allons voir "cette chose" qui s'est manifestée et qui est parvenue jusqu'à notre entendement et quelque chose de nouveau, quelque chose qui était là et que nous n'avions pas encore vu, apparaîtra comme un nouveau-né.

Pour en arriver là, il faut entrer, et pour entrer il faut savoir se limiter, se réduire, autrement-dit se concentrer car si on lit trop, on ne pourra pas entrer dans la Vie. On sera entraîné par le Récit à ne voir que des choses extérieures et aussi longtemps que l'on demeure à l'extérieur, on ne peut voir que les choses extérieures.

En tous cas,

On ne peut connaître Ce qui S'est manifesté

sans s'efforcer de réaliser Ce qu'Il représente.

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Que représente la Manifestation ?

Elle représente l'Unité qui est Dieu.

Elle représente la Totalité qui est Dieu.

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On ne peut connaître Ce qu'Elle sous-entend

sans s'engager à faire preuve d'un minimum de considération

dans une recherche purement spirituelle.

Donc,

13 « Entrez par la porte étroite, parce que large est [la porte] et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et ils sont nombreux ceux qui s'y engagent ; 14 parce qu'étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie, et ils sont peu nombreux ceux qui le trouvent ! " (Ev. selon saint Matthieu 7:13)

Il est évident qu'il ne s'agit pas de passer par une porte étroite au sens courant, par une quelconque porte matérielle pour trouver le chemin qui mène à la vie mais par une porte spirituelle, par une porte qui, dans l'esprit (du latin spiritus), s'ouvre sur le chemin resserré qui mène à la Vie et qui n'est autre que la Voie qu'il convient d'emprunter, le sentier sur lequel il convient de s'engager.

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L'engagement...

De même qu'un nouveau-né ne vient pas au monde sans être passé de la Nuit du ventre maternel où il s'est formé à la lumière du jour qui l'éclaire de partout sans s'être engagé dans l'étroit passage du col de l'utérus, de même on ne peut venir à la vie, on ne peut naître, on ne peut connaître véritablement, sans s'engager soi-même dans un défilé (dict. W), dans un sentier étroit.

Que voit-on dans le récit de la Naissance, dans le récit de la Nativité ? Un défilé, un défilé du monde comme un défilé de mode où toutes les créations vont passer en revue les unes après les autres.

Comme autant de visages distincts, toutes les visions du monde, toutes créations du monde, vont passer en revue, en apportant leur lumière, en éclairant, en donnant de l'importance à celui qui entre dans la Vie. Car la Connaissance est en tout homme sans exception mais aussi longtemps qu'il n'est pas éclairé, ne serait-ce ici que par les Textes sacrés qu'il découvre et vont se présenter à lui jour après jour et les uns après les autres sur le sentier de la découverte de Soi, pour ne pas dire du Seigneur, pour ne pas dire de son Être véritable, Elle demeure inaccessible. L'homme reste inconnu. Il ne se connaît pas, il ne naît pas à Ce qu'il est. Ceci est universel et dans sa naissance spirituelle c'est de ce processus, de cette procession que shrî Râmakrishna témoigne lorsqu'il dit :

" Quelles visions passaient alors devant mes yeux, le jour et la nuit !" (1461)

Il est un fait que les visions spirituelles viennent et éclairent celui qui naît à sa Réalité. Et dans cette étude, les connaissances vont venir comme les bergers de l'Évangile selon saint Luc, éclairer ce nouveau-né, celui qui souhaite seulement entrer dans la Vie en naissant, en connaissant véritablement et c'est pour Cela qu'

"Il a [été] donné pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1:12)

Il a été donné à tous les hommes cette possibilité car

" En vérité je vous le dis : Si vous ne changez pas et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux." (Matthieu 18:3)

C'est une condition sine qua non (W). Bienheureux donc celui qui aura su retrouver ce petit enfant qui est en lui, ce nouveau-né qui ne sait encore rien mais qui s'émerveille de ce qu'il découvre. Si l'on veut entrer, il faut simplement accepter de redevenir ce que l'on était, redécouvrir ce que l'on était et qui a été étouffé par la connaissance des uns et des autres. Il faut le retrouver et pour cela il faut tout simplement en finir avec l'adulte qui se prend au sérieux en disant : "Je sais, j'ai vu, je connais." Comment peut-on par exemple, avoir la prétention de connaître le Seigneur, de marcher avec le Seigneur et ne pas être comblé au-delà de tout entendement ? Il faut en finir avec l'orgueil qui nous enferme dans une ignorance qui se croit savante. A chaque instant, il faut s'efforcer d'être neuf, nouveau comme un nouveau-né qui ne sait rien, si l'on souhaite entrer dans le royaume des Révélations infinies de l'Esprit et par là même dans la Vie. En se considérant comme une petite fille, la petite fille de chacun, Mâ Ananda Moyî qui se donnait en exemple, mettait cette absolue nécessité en évidence.

Mais ce petit enfant est aussi Ce que "Marie" enfante, Ce que la Conscience enfante, Ce que la Pensée pure enfante, Ce que la Vie enfante lorsqu'elle est avec "Joseph", avec celui qui se tient à ses côtés et en se mettant en arrière, en ne ramenant pas sa science et c'est pourquoi Jésus qui montre le Chemin, qui montre Ce qu'il convient de faire dit :

"Laissez les enfants venir vers moi et ne les empêchez pas" (Luc 18: 16)

Et c'est pourtant ce que le monde, y compris le monde dit religieux fait : "Oh ceux-ci ne sont pas intéressants, ils sont bien trop bêtes et bien trop ignorants, ils ne méritent pas d'être écoutés !" Quand on sait, quand on ramène sa science, on ne se met pas en peine de réaliser si peu que ce soit, Ce que représente la Parole avec des mots et des images très simples avec des mots et des images qui sont à la portée de tous, on ne peut entrer dans une vision spirituelle. On reste à la porte ! On demeure dans une vision purement matérielle avec toutes les confusions malheureuses que cela implique obligatoirement. Alors pourquoi penser : "le nouveau-né, c'est untel ?" Pourquoi penser : "le divin enfant, c'est untel" ? Est-il si limité ?

Heureux ceux qui parviendront à douter de ce qu'ils savent car une porte s'ouvrira devant eux et ils entreront dans une toute autre vision des choses. Au commencement est le nouveau-né ignorant, pur, sans aucune connaissance particulière, puis le petit enfant universel qui n'a pas honte de reconnaître qu'il ne sait rien ou si peu, - bien au contraire - mais qui a soif de connaître, soif de s'éveiller, de s'émerveiller, soif de découvrir Ce qui S'est manifesté et même soif de jouer avec tout ce qui se présente à lui. Car dès que l'on sait, dès que l'on se prend qui sérieux, dès que l'on devient "adulte", dès que l'on croit être devenu une grande personne, tout ce processus pour ne pas dire cette procession de la naissance s'arrête. Il suffira d'essayer pour en avoir l'expérience. Car la vie spirituelle ne consiste pas à apprendre des choses particulières, même si elles viennent aussi sur le chemin, mais à éprouver en soi Ce qu'elles signifient.

Sur ce chemin de la Vie, n'écoutons pas l'adulte qui en soi dit  : "Tu n'as pas le droit de jouer comme tu veux, en mettant par exemple tel mot à côté de tel autre, tel Texte à côté de tel autre pour que l'Intelligence qui les a formés Se révèle en toi." L'enfant joue librement, l'adulte s'enferme dans les interdits.

Par définition, entrer c'est pénétrer à l'intérieur. Donc si nous voulons entrer dans la Vie, dans notre Vie, dans la Connaissance de notre Vie, et par là même dans la Connaissance de notre Être véritable, dans la Connaissance de Soi, ne restons pas à l'extérieur comme le font tous ceux qui s'évertuent à extérioriser ce que les Écritures représentent.

Quand on entre à l'intérieur d'un bâtiment, on voit ce qui s'y trouve. De même lorsque l'on parvient à voir en soi ce que les Écritures représentent, à réaliser en soi ce qu'elles signifient, c'est le signe que l'on est entré, que l'on est à l'intérieur car on ne saurait le voir sans y être. Les Écritures permettent non seulement d'entrer en soi, d'entrer dans la jouissance de notre vie mais aussi de se situer et de situer où l'on en est sur le Chemin de la Connaissance, selon ce que l'on voit, ce que l'on perçoit.

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D'une façon générale, nous oublions que les Écritures sont des Livres de Connaissance, de Connaissance de Soi, et que Ce qu'elles représentent avec des images et des scènes très simples est fait pour être vu en soi. Quand on l'oublie, notre pensée s'égare et perd pied aussi bien avec la Réalité, qu'elle soit matérielle ou spirituelle. Ceux qui demeurent à l'extérieur ne peuvent que voir des choses extérieures à eux-mêmes, comme l'enfant Jésus par exemple. Et c'est ainsi que

" L'état naturel, éternel et plein de félicité, a été étouffé par cette vie d'ignorance.
Sous cet aspect, la vie actuelle est le résultat de l'assassinat de cet Être éternel et originel."
(Ramana Maharshi P60)

Assassiné, avorté avant même de venir au monde !

Assassiné, étouffé par "ses fausses vues pécheresses" qui "causent la mort de son Soi." (Bouddha - Stances de la Loi 164)

Assassiné, étouffé par ce que l'on croit être et qui n'est pas et cependant cause la mort de son Être véritable, la mort de Celui qui ne demandait qu'à venir au monde, qu'à Se manifester pour que notre joie et qui est aussi celle de sa propre naissance, soit en plénitude.

Dans cette Stance que nous allons découvrir en entier, il est fait référence au bambou, à cette plante à la croissance vigoureuse qui recouvre et étouffe le Soi comme elle fait disparaître le sol, comme elle fait disparaître toute autre forme de végétation, toute autre forme de vie, toute autre forme de pensée. Tel est le fruit du bambou.

" Le sot qui, en raison de ses fausses vues pécheresses, rejette l'enseignement des Arhant et des Arya qui vivent selon la Loi, fait pousser des fruits semblables à ceux du bambou : ils causent la mort de son Soi." (Stances de la Loi 164)

Et ici, il s'agit sans aucun doute possible des fruits du bambou sacré, du Nandina domestica W qui sont toxiques. Autrement dit, celui qui, en raison de ce qu'il croit et qui est faux, de son ignorance qui se croit savante, rejette la main tendue de ceux qui vivent selon la Loi, selon la lumière de leur Être véritable que le Seigneur représente, se détruit lui-même, détruit sa propre vie, détruit tout possibilité de naître. Il s'empoisonne finalement lui-même et meurt sans avoir vu la Vie, sa Vie, toute la richesse de sa Vie. Donc ne soyons pas du nombre de ceux qui se perdent, qui tombent ainsi dans la perdition.

Une question se pose ici. Comment le sacré, comment le bambou sacré peut-il apparaître comme une espèce invasive, envahissante, étouffante qui porte des fruits toxiques ? De même que le bambou sacré qui est planté traditionnellement en périphérie des temples taoïstes porte des fruits toxiques, sont les Textes sacrés. Ils empoisonnent sans l'ombre d'un doute l'intelligence et par là même la vie de ceux qui les consomment sans discernement, soit directement, soit indirectement au travers des uns et des autres, des diverses sources d'information. Comme on peut facilement le voir dans le monde arabe, les Textes conditionnent la vision et par là même la vie de millions d'êtres en imprégnant les lois, la morale, les us et coutumes, avec les conséquences malheureuses et désastreuses que cela entraîne obligatoirement. Le Coran est pourtant le Livre "De ceux qui croient aux choses cachées " (Coran 2:1) et donc intérieures, le Livre de ceux qui s'efforcent de réaliser intérieurement ce qu'Il met en avant et représente avec des images très simples et non le Livre de ceux qui s'en emparent pour en faire un mauvais usage. Et que ce soit en Occident ou en Orient, y compris dans la Chine communiste, les Textes dont les hommes se sont emparés pour former les religions, pour s'enrichir, pour dominer sur les autres, ont incontestablement façonné notre façon de vivre et de voir le monde. Le poison qui était en eux s'est ainsi répandu comme une malédiction, et il a empoisonné et continue d'empoisonner sans l'ombre d'un doute la vie du monde entier. C'est une Puissance incontestable qu'il convient de craindre.

intérieur | extérieur

En extériorisant les Textes sacrés, le poison qui est en eux s'est répandu et il a empoisonné la vie du monde entier en étouffant l'intelligence des hommes. Telle est la puissance nocive des Textes sacrés lorsque l'intelligence s'empare d'eux sans discernement. Ils font assurément plus de mal que de bien. Ils ne libèrent pas l'homme (qui est en soi), ils l'enchaînent et le font périr.

Mais en les intériorisant, en les faisant entrer comme ceux qui placent sur l'autel de leur temple des rameaux de bambou sacré alors ils répandent un tout autre parfum, celui de l'immortalité, celui de la Vie. Et ce travail appartient à tout homme qui souhaite vivre.

Tous les enfants sans aucune exception, tout ce que la Création a enfanté, a fait naître est digne d'être accueilli, utile, salutaire.

Entre la compréhension du monde qui ne s'attache qu'aux choses extérieures, matérielles, charnelles et la compréhension spirituelle qui connaît toutes choses en soi, qui va au fond des choses il y a un univers infranchissable. Puisse notre pensée être bien orientée, être orientée vers l'intérieur, vers la Vie intérieure que la Ville sainte représente.

Même un crabe est un petit enfant qui peut nous enseigner ce qu'il convient de faire. A l'aide de ses deux pinces, il saisit la nourriture qui est à sa portée, la nourriture qu'il voit à l'extérieur et la fait disparaître, et il l'intériorise, en la portant à sa bouche. Ce faisant, il l'assimile. Ce processus est si simple et si évident quand on peut le voir. Mais pour être digne d'intérêt, les adultes rejettent cela car ils n'aiment que les choses compliquées, alors qu'il suffit d'observer en soi la Manifestation pour être enseigné en tout et partout.

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La naissance d'en haut, sa connaissance d'en haut, Celle qui va "descendre comme par magie", comme il est dit dans la vidéo sur la naissance, celle qui va s'incarner et devenir une Réalité vivante, implique une prise de conscience de Ce qui devrait être et qui n'est pas et qui ne va pas. Quand on en arrive à le voir et que l'on ne peut s'y complaire alors la porte ne peut finalement rien faire d'autre que de s'ouvrir. Et dans cette Naissance, il y a bien évidement l'assistance du défilé, l'assistance de Dieu, le mouvement et le repos de la Conscience qui est là et partout.

Et sur ce chemin, ne négligeons pas la valeur des kamis qui s'inscrivent dans le shintoïsme et qui n'est finalement rien d'autre que la valeur de toutes choses car toute chose a quelque chose de la Chose à nous donner.

"Laissez les enfants venir vers moi et ne les empêchez pas" (Luc 18: 16)

On ne peut naître, on ne peut connaître véritablement sans passer par cette "porte étroite", sans s'inscrire soi-même dans un défilé qui nous fera passer du jour à la nuit et de la nuit au jour. Car tant que l'on n'a pas pris conscience que tout commence dans la nuit, y compris l'univers dans lequel nous sommes, que l'on est en fait dans la nuit, que la lumière brille uniquement dans la nuit, le jour spirituel ne peut venir éclairer Ce que nous sommes en vérité, en réalité. Et c'est pour cette seule raison qu'

"Il fait succéder la nuit au jour, et le jour à la nuit " (Coran 39:7)

Avec toutes ses connaissances qui l'éclairent, le monde se croit dans la lumière, se croit dans la Vérité mais s'il l'était vraiment, s'il la possédait cela se verrait ! C'est en rentrant, en intériorisant les Textes, en les comprenant en soi, que l'on naît dans la Vérité, que l'on est dans la Vérité. Et dans la vidéo de la naissance, il y aussi un élément remarquable, c'est le rétrécissement de la boîte crânienne qui permet au nouveau-né de s'engager dans le passage resserré. S'ils sont nombreux ceux qui ont une tête énorme et qui sont bloqués à cause de leurs savoirs et qui ne pourront pas s'engager, comme l'illustre l'histoire du "jeune homme riche" de l'Évangile selon saint Matthieu, ce n'est pourtant pas le fait d'avoir beaucoup de connaissances comme des connaissances botaniques par exemple, qui interdit de s'engager sur le sentier étroit mais le fait d'avoir une intelligence rigide, un mental sans élasticité, d'où la nécessité du Yoga.

Pour s'engager, l'Intelligence doit être souple, malléable comme l'argile et capable de se contorsionner dans tous les sens car il y a tant de points de vue différents autour d'un nouveau-né, comme tant de façons différentes de voir une même Réalité que la souplesse s'impose d'elle-même sur le Chemin de la Réalisation intérieure. Le hatha-yoga, le yoga des postures corporelles n'est qu'une représentation extérieure du véritable Yoga, du Yoga spirituel, du Yoga de l'Intelligence que chacun devrait s'efforcer (W) de pratiquer, s'il veut entrer.

Dans notre ignorance qui se croit savante nous disons : "La Vérité, c'est çà ! ", "C'est çà que j'ai appris. C'est çà que je suis parvenu à prendre, à comprendre !" Serait-Elle aussi limitée ? Certes la Vérité ce n'est pas n'importe quoi mais de là à la limiter à un seul point de vue fait d'Elle ce qu'elle n'est pas. C'est pourquoi, dans les Évangiles par exemple, la Vérité que Jésus exprime, prend différentes formes.

Dans notre ignorance qui se croit savante nous disons : "La Vérité, c'est çà ! " alors que la vérité, c'est çà et çà et çà et çà et encore çà et avec un mental rigide et sans élasticité, il est impossible de l'appréhender, impossible de la saisir.

La Vérité, c'est la Totalité que la Parole fait entendre, c'est la Totalité que Dieu représente, c'est la Totalité qui est Dieu, et si l'on veut connaître Ce qu'Il représente, c'est Elle qu'il faut rechercher jour après jour en avançant sur le Chemin de la découverte de la Vie et qui est aussi celui de l'effort sans jamais s'arrêter car

"La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre." (Albert Einstein)

Et quand on perd l'équilibre, on ne peut que tomber soit d'un côté soit de l'autre ! Et en allant plus loin, à l'élasticité du mental, il faut ajouter la plasticité. Car si notre mental ne peut pas épouser la Parole et la faire sienne, comme pourra-t-il la connaître véritablement ? et comment pourra-t-il devenir l'enfant, devenir Ce qui s'enfante ainsi ?