Avant d'aller plus loin, reprenons quelques éléments importants :
Dieu nous prête Son Nom. La valeur qui sert de base à ces calculs est le Nom de Dieu car nous savons que la Vérité est en Lui, que la Vision exacte des choses est en Lui, qu'elle n'est pas en nous. Il convient donc de tout confondre en Lui, et Il dira ce qui est vrai. Ceci est à l'image de l'attitude intérieure et de la voie qu'il convient d'emprunter.
Ce calcul se fait en 3 étapes, une addition, une soustraction et une addition.
Effectuons l'addition sur le Nom de Dieu :
Dieu : D : 4ème lettre de l'alphabet, i : 9ème lettre, e : 5ème lettre, u : 21ème lettre pour un total de 39.
Le chiffre 39 n'est pas seulement en rapport avec la Loi (9), il est aussi en rapport avec le Tétragramme, avec l'" Ensemble des quatre lettres hébraïques qui représentent le Nom [le plus important] de Dieu dans la Bible. " (dict.)Ainsi le dictionnaire précise que le mot " tétragramme " est apparu pour la première fois dans notre langue en 1839.
Effectuons à présent la soustraction dont le résultat sera toujours affiché en valeur absolue.
Dieu : D : 4ème lettre, moins i : 9ème lettre, moins e : 5ème lettre, moins u : 21ème lettre pour un total de -31, soit 31 en valeur absolue.
Il ne nous reste plus qu'à faire l'addition de ces deux opérations pour obtenir la valeur complète de ce Nom de 4 lettres : 39 + 31 = 70 !
Par la Révélation de Sa Loi (39), Il nous conduit à la Révélation de Son Unité (31), c'est ce que l'on nomme la Réalisation de Dieu (70), l'accomplissement en Sa Plénitude. Ce calcul sera présenté sous cette forme :
Dieu | 39 | 31 | 70 |
(39 - 31) = 8
Dieu | 39 | 31 | 70 |
Des voies l'octuple est la meilleure | 359 | 351 | 710 |
(359 - 315) = 8
Il n'y a au fond ici que la Révélation de Ce qui EST. Et celui qui acceptera de reconnaître Ce qui EST, jouira assurément d'une toute autre Vision des choses. Il ne peut pas en être autrement.
"Au commencement", certains diront que la Bible était rédigée en hébreu et qu'on ne peut pas partir du français. Mais n'est-ce pas en nous-mêmes "ici et maintenant" que nous prenons connaissance de toutes choses, qu'il s'agisse du passé ou du présent ou encore d'événements proches ou lointains ? C'est donc en nous-mêmes qu'est l'éternel Commencement , le Divin Commencement.
Extrait d'une étude du Rabbin Philippe Haddad :
" Moïse questionne Dieu, souvent. Et sa première question sera : « Si les Israélites me demandent quel est Son nom ? ». Si Celui qui parle est bien le Dieu des patriarches, alors Il possède un nom. Et Dieu révélera son nom, le tétragramme YHWH, qui représente une déclinaison particulière du verbe « être ».
" ... Passons à deux mitsvoth qui touchent l'habillement du corps : le talith et les téfilines. Le talith se prolonge par quatre franges rituelles dont le nombre de tours de fil donne 26 (qui est la valeur numérique du Tétragramme) ou 39 (qui est la valeur de Hashem Ehad = Dieu est un). Les téfilines posés sur le bras et la tête portent trois lettres : shin sur le boîtier de la tête, daleth sur le nœud de la nuque et youd sur le boîtier du bras. Nous retrouvons le nom Shaddaï. Ce nom Shaddaï se retrouvera sur le boîtier de la mézouza, que nous plaçons sur le montant de la porte. Ainsi, le corps par la circoncision, le talith, les téfilines, et dans sa globalité par la mézouza est-il investi d'un nom divin. Nos maîtres ont décelé le nom de Dieu dans le mot souccah [samekh – waw - kaf – hé] dont la valeur numérique donne 91 (60+6+20+5). A quoi correspond ce nombre 91 ? A l'addition du Tétragramme (YHWH = 26) et du nom Ado-naï (65), soit le nom de dieu tel qu'Il est écrit ajouté au nom de Dieu tel qu'il est lu.
Conclusion : Certains se diront, on peut faire parler les chiffres comme on veut ! Soit ! Quelle était donc l'intention de nos maîtres (qui n'étaient pas dupes) ? De montrer que toute mitsva renvoie à Dieu : l'homme porte Dieu dans son intimité, au bout de ses vêtements, sur son bras et sur sa tête, dans sa maison ou sa souccah. Les mitsvoth n'ont d'autre signification alors que de nous relier à celui qui nous les a données. A nous de nous relier à la source de la vie, en reconnaissance éternelle." (R)
Ces calculs ont été établis sur l'alphabet hébraïque (N) qui est différent du notre et pour ne pas achopper, centrons-nous sur "Dieu" (= 39) et voyons comment "Dieu est Un" ! Voyons comment Il peut révéler Son Unité au travers de deux langues aussi différentes, en laissant de côté ce qu'Il ne nous donne pas à comprendre (N). Car c'est exactement le processus qu'il convient d'adopter en tout et partout, si l'on veut voir la Manifestation divine. Celui qui reconnaît son ignorance est contraint de se limiter, autrement-dit de se concentrer sur l'essentiel (qui est Dieu).
Si le chiffre 91 correspond bien à l'addition de ces deux Noms "YHWH Adonaï" calculés à partir de l'hébreu, le chiffre 39 correspond également au rapport de ces deux Noms qui n'en forment qu'un, celui de Dieu : (65 - 26 = 39 !)
Ces deux Noms "YHWH Adonaï" calculés à partir de l'hébreu, constituent un Idéogramme remarquable, tel que celui ci-dessus que l'on peut observer dans la version imprimée de la Bible d'André Chouraqui (N) du nom de son traducteur et dont l'addition des lettres "IHVH-Adonaï" sur notre alphabet est aussi égale à 91 !
Lorsque le Tétragramme apparaît ainsi, Il révèle l'Unité de Dieu. A noter que l'encyclopédie universelle (W) précise deux dates d'introduction du Tétragramme : 1839 et 1765 (65 - 39 = 26 !), la valeur des quatre lettres hébraïques du Tétragramme (26 / 4 lettres = 6.5) !
IH | 17(65) | 1 | 18(39) |
Ces lettres au graphisme parfait, nous le découvrirons, constituent l'essentiel d'un Nom très connu (IHS), d'un Nom que "Jésus" (= 74 = 1839 - 1765), que "Ce que "Je suis", en vérité, en réalité" révèle.
Ce qui est au centre de tout ("HV adonaï" = 74), au coeur de toutes choses Se révèle avec la Totalité. "Ce que "Je suis" en vérité, en réalité" Se révèle avec la Totalité, avec toute la Création et c'est cela que chacun doit s'efforcer de comprendre et de réaliser car il est vain de croire en "Jésus" si l'on n'est pas résolu à réaliser (en soi) Ce qu'Il est, Ce qu'Il incarne, Ce qu'Il représente et pour Cela, ne perdons jamais de vue que "Jésus" signifie "Yahvé" (= "Je Suis") voir (Exode 3:14), étude 2.
Observons également la façon dont les lettres centrales du Mot "Ado-naï" se répartissent sur les lettres du Tétragramme (3 lettres au-dessus "ado", 1 lettre au-dessous et 3 lettres au-dessus "naï", 1 lettre au-dessous). Il n'y a ici que la Révélation du semblable (31) et (31), que la Révélation de l'Unité de Dieu.
Un Idéogramme comme celui-ci est infiniment riche de sens parce que c'est la Totalité (8) qu'Il révèle, le Tout, qui est aussi "le Tout-Puissant", Celui qui peut être tout Ce qu'Il veut.
"Entends, Israël, , notre Elohîms, un" ( Deutéronome 6:4, trad. Chouraqui)
"écoute, Israël : l'éternel est notre Dieu, l'éternel est un !" (Deutéronome 6:4, trad. du Rabbinat)
"YHWH (26) Adonaï (65)" Se fait aussi connaître comme l'éternel, c'est-à-dire comme l'être qui naît et Se révèle "éternellement", mot introduit en 1265, en 1265 ; l'Unité de Dieu avec toute Sa Création Se révèle "éternellement" et obligatoirement dans l'esprit et avec l'esprit de celui qui La considère.
Contrairement à ce que s'imaginent ceux qui se contentent d'une lecture superficielle des Textes sacrés, ceux qui ne cherchent pas à connaître Ce que le Nom de Dieu révèle ou signifie, les écritures ne s'opposent pas les unes aux autres, Elles ne se copient pas non plus les unes sur les autres, Elles se complètent, Elles s'éclairent mutuellement, Elles révèlent Ce qui est "un" en un seul être.
Cet adverbe est plus important que le Nom lui-même car "l'éternel", sous quelque Nom qu'Il Se présente pour que notre intelligence puisse L'appréhender et Le connaître n'est pas "un Dieu" (Jean 1:18) qui S'est révélé ailleurs et autrefois, bien que cela soit vrai aussi mais un être que la Création révèle, un être que l'écriture révèle, un être ou un Verbe qui Se manifeste à chaque instant dans Sa Création et avec Sa Création. Le "Verbe" qui est au centre de tout, Se révèle avec la totalité comme le Soleil avec Ses rayons et ce "Verbe", cette Puissance qui éclaire toutes choses apparaît "ici et maintenant" au travers de deux Noms qui se rapportent à un seul être, de deux Noms qui n'en forment qu'un, de deux Noms qui signifient Dieu, de deux Noms qui révèlent Dieu : l'un de 6 lettres ("Christ"), l'autre de 5 lettres ("Jésus") suivant l'ordre que l'on peut observer dans les épîtres qui succèdent aux évangiles.
Les Livres qui se trouvent insérés entre les évangiles et l'Apocalypse, sont des Livres particuliers et cette inversion "Christ Jésus" est fondamentale car c'est en acceptant de reconnaître "Ce qu'Il est" que l'on peut finalement connaître "Ce que "Je suis", que l'on peut naître à "Ce que je suis", en vérité, en réalité, que l'on entre dans la Connaissance de Soi, dans la Connaissance du Seigneur. En fait, c'est en réalisant qu'Il n'est plus que l'on réalise qu'Il est, qu'Il n'est plus ni ceci ni cela car
Ceux qui ne s'efforcent pas de réaliser « le fait d'être à l'état pur », meurent, demeurent dans tout ce qu'ils croient savoir et être, dans toutes sortes de connaissances particulières ou secondaires qu'ils ont péché à droite et à gauche et sur lesquelles et avec lesquelles ils établissent leur vie et ce, avec toutes les conséquences malheureuses qui en résultent obligatoirement. Et ceci peut être observé partout.
Autrement-dit, la Conscience de Ce que "Je suis" apparaît lorsque nous réalisons "Ce qu'Il est". Telle est la Connaissance de Soi, la Connaissance du Seigneur, la Connaissance de Celui qui Se révèle lorsqu'Il n'est plus, lorsqu'Il cesse d'être perçu comme un individu distinct du Tout avec lequel et au travers duquel Il Se révèle.
En tous cas, penser : "L'éternel c'était ailleurs et autrefois" ou "Autrefois Yahvé s'adressait au monde et plus maintenant" ou encore "Jésus c'est de l'histoire ancienne" n'a aucun sens, ne correspond pas à Ce qu'Il est, d'autant plus que "Jésus" signifie "Yahvé" (= "Je Suis"). Seul Ce qui Se révèle "éternellement", seul Ce qui Se révèle à chaque instant sous une forme ou sous une autre, seul Ce qui demeure au travers d'une forme négative, Ce qui demeure "à jamais", est digne d'être considéré, est désirable à connaître, est digne d'être recherché car c'est ainsi que "l'éternelle vie" (Jean 17:3), la seule, l'unique, Se révèle et par là même la vie, notre vraie vie.
Sous quelque Nom qu'Il Se présente, Il est "l'éternel" non pas parce qu'Il est quelqu'un en particulier, bien que ce soit vrai aussi mais parce que
"Toutes choses éternellement naissent de Lui,
sont maintenues en Son éternité,
éternellement reprises en Son unité."
(Bhagavad-Gîtâ 1:17)
"Toutes choses subsistent en lui",
"Toutes choses sont maintenues en Son éternité",
en Son être et en Son Unité qui n'a ni commencement ni fin.
Et "Ce qui est en nous est Lui, et tout ce dont nous avons l'expérience hors de nous est Lui, L'intérieur et l'extérieur, le lointain et le proche, le mobile et l'immobile, tout cela II l'est ensemble. Il est la subtilité du subtil, qui est au-delà de notre connaissance.
II est l'indivisible et II est l'Un, mais semble Se diviser en formes et en créatures, et apparaît comme chacune des existences distinctes. Toutes choses éternellement naissent de Lui, sont maintenues en Son éternité, éternellement reprises en Son unité.
II est la lumière de toutes les lumières, et lumineux par-delà les ténèbres profondes de notre ignorance. Il est la connaissance et l'objet de la connaissance. Il siège dans le cœur de tous." (Bhagavad-Gîtâ 13:16-18)
Et Il sera révélé en n'étant plus ! Car dans la Réalisation, seul Ce qui n'est plus, Ce qui est finalement sans début et sans fin, Ce qui "demeure à jamais", naît véritablement, vient au monde et Se révèle au travers de ceux qui s'efforcent de connaître la Réalité suprême de l'Existence que Dieu révèle.
"La Loi" dit vrai car "la Loi" c'est "la Parole" qui doit être mise en pratique, qui doit être réalisée, qui doit S'accomplir. Et la pensée qui en résulte révèle l'Inconcevable, l'éternel. Savoir intellectuellement les choses n'est qu'une étape sur le Chemin de la Réalisation intérieure de "l'éternelle vie." Aussi utile que cela puisse être, il ne faut surtout pas s'y arrêter. La recherche spirituelle est une recherche qui n'a pas de fin, une recherche éternelle.
Le Nom "adonaï" commence par un "a" qui peut revêtir un caractère privatif indiquant l'absence, le manque, la privation, la suppression car Dieu donne en retranchant ! La Connaissance que Dieu donne ne vient pas se surajouter à nos connaissances mais nous en délivre, nous en libère et comme "Jésus" dans les évangiles, disparaît une fois Sa mission achevée, comme "Jésus" au travers duquel Dieu interprète tous les rôles et Se révèle totalement.
le Tétragramme | 138 | 114 | 252 |
le Fils de l'homme | 138 | 114 | 252 |
Dans les évangiles, où "Jésus" interprète tous les rôles, Il est le Fils de l'Om, la Révélation de la Réalité suprême (Om), la Révélation du Brahman, du Réel Suprême qui est Dieu et qui, lorsqu'Il est considéré en étant élevé avec respect et intelligence, n'exprime que la Vérité qu'Il nous donne à connaître. La Vérité de notre être est cachée, inaccessible mais lorsque notre attitude en est digne, Il nous la donne non pas pour que nous nous détournions de Lui comme c'est si souvent le cas après avoir reçu un peu de Connaissance mais pour que nous vivions de Lui et par là même de Ce que nous sommes en vérité, en réalité et qui dépasse tout entendement.
L'Adonaï représente le Nom le plus important de Dieu et c'est Lui qui nous donne la Connaissance cachée (en l'homme) et en réalisant que "Jésus" Le représente parfaitement, il devient très simple de faire appel à Lui, de se tourner vers Lui pour être instruit en tout et partout, ainsi qu'on peut le voir dans les évangiles. Comment ? En faisant tout simplement preuve de Considération. En apprenant à voir quel est Son rôle, Sa fonction active, Ce qu'Il représente éternellement, en tout et partout, ce qui revient à considérer tout Ce qui vient de Dieu avec respect et intelligence.
Contrairement à ce que le monde exprime au travers de ses oeuvres, "Jésus" n'est pas un valet inutile, une décoration, un porte bonheur ou encore une simple marionnette dont on peut faire n'importe quoi sans en supporter toutes les conséquences en oubliant que "Jésus" signifie "Yahvé", que "Jésus" révèle la Connaissance de Ce que (= "Je Suis").
Par ailleurs, "Jésus" définit sa position en disant :
Dans les évangiles, c'est toute la Loi qui est mise en scène, c'est la totalité et par exemple, une plénitude d'être(s) Se révèle avec "Jésus" peu après qu'Il Se soit reposé sur quatre éléments (2 x 2) qui se rapportent à Sa Révélation et qui échappent totalement à ceux qui ne se mettent pas en peine de réaliser "la Parole". (voir Ev. selon saint Matthieu chapitre 4)
Le "Fils" est aussi et à jamais l'image du "Père", du "Père" qui reste en arrière, comme "Yahvé" reste en arrière sans dévoiler un visage particulier parce qu'Il apparaît, sous un aspect ou sous un autre, sous un visage ou sous un autre, avec toute Sa création et au travers de "chacune des existence distinctes". De fait, on peut dire que tous les Noms qui apparaissent dans les écritures, ne désignent pas des entités limitées mais sont des Visages, des Formes, des Aspects, des Devenirs éternels d'un seul être qu'il nous appartient de reconnaître en chacun d'entre eux.
Et chose importante, les pierres précieuses que trouvent ceux qui cherchent, ne se trouvent pas toujours dans de magnifiques écrins, mais le plus souvent mélangées à de la terre, de la boue, des cailloux, à des déchets de toutes sortes. Et bienheureux celui les trouve. Il n'y a donc rien à mépriser, rien à condamner car en tout et partout, il peut y avoir des trésors qui remplissent de joie.
A noter que les valeurs des 4 lettres hébraïques qui composent le mot "souccah", peuvent se réunir ainsi : (60+5) + (6+20) = 65 +26 !
Par ailleurs, on peut lire avec une orthographe différente :
En s'efforçant de réaliser "le fait d'être",
Ce que "Yahv.é" est et révèle,
Ce que "Je Suis"
et que "Jés.us" représente parfaitement,
on réalise Ce qui est "un",
on réalise l'Unité de Dieu, l'Unité de toute la Création
et voici que "l'éternelle vie",
Se révèle avec et au travers de toutes les écritures,
"la vie" de l'Esprit, "la vie" de notre Esprit.
Autrement-dit, chaque détail a son importance et rien n'est trop petit aux yeux de Dieu. D'autant plus que ce iota qui s'associe à "la Loi" (9) de la Réalisation, de l'accomplissement, de l'arrivée, est tout d'abord la première voyelle que le Nom de Dieu qui peut encore s'orthographier D.ieu dans la tradition juive, fait apparaitre. C'est la première chose qu'Il fait "voir". La Loi (la Torah) est la première manifestation de la Réalité suprême qui est Dieu.
Le iota qui se rapporte à Dieu est aussi la 9ème lettre de lettre l'alphabet grec, lettre qui correspond aussi à la 9ème lettre de notre alphabet (i) qui est aussi la première lettre de cet Idéogramme . Tout commence avec la Loi.
Ainsi que le précise le traducteur de la Bible Osty, le iota correspond au Yod de l'alphabet hébreu qui est la première lettre du Tétragramme YHWH qui traduit le Nom de Yahvé.
Jusqu'à ce que le point sur le i ne disparaisse et ne se transforme, jusqu'à ce que Dieu nous révèle au travers de "Jésus" Ce que Son Nom signifie, "jusqu'à ce que tout soit arrivé", jusqu'à ce que la vision du "ciel et de la terre" ne passe, ne disparaisse et que la Loi ne révèle Sa Gloire, que de chemin à parcourir dans la Considération.
De même que l'Unité est par définition Ce qui est uni et qui ne forme qu'1, la Réalisation de Dieu implique et résulte de la Séparation d'un seul "Nom", d'un Tout, d'une seule Chose ou d'un seul être en deux parties distinctes (Y) ou (ï) comme celles qui se détachent en haut de cet Idéogramme avec le baton du d et les deux points du tréma. Ceci est à l'image d'une fleur de coquelicot qui s'épanouit dans la lumière lorsque les deux sépales de son enveloppe apparaissent en se séparant.
La Réalisation de Dieu ("Dieu bénit le septième jour et le sanctifia") résulte de la séparation et de la révélation d'un seul "Nom" en deux Aspects distincts (parce qu'en ce Dieu avait chômé, [s'était reposé] après tout le travail qu'il avait fait en créant." (Genèse 2:3)
La Réalisation de Dieu implique et résulte de la Séparation d'un Tout, d'une seule Chose ou d'un seul être en deux entités distinctes car Il est "la Connaissance et l'objet de la Connaissance" (Bhagavad-Gîtâ 13:18). Et Il est Cela qui est et qui connait, et il est aussi Cela qui est et Cela qu'il nous faut connaître, Ce qui implique une Séparation dans la Conscience entre "l'objet" et Celui qui Le connaît. Cette séparation qui est en fait une véritable "Di-vision", est le Principe même de la vision Divine que "l'ob-jet" révèle dans la Réalisation.
Aussi longtemps que cette séparation s'opère dans la Conscience, aussi longtemps que cette opération de l'Intelligence s'opère en soi, nous sommes à l'abri de la conscience ordinaire qui ne conçoit qu'un simple "je", celui du "petit ego", celui de la petite personne humaine limitée à la perception de sa propre individualité distincte du Tout, de la petite personne enfermée en elle-même à l'image d'un bouton de fleur qui ne s'est pas encore épanoui.
La Considération, toujours. Ne nous prenons pas pour Dieu. Bien au contraire, ayons notre petit mental à l'oeil car si on l'écoute, il sait tout, il se prend pour Dieu. Division oblige, prenons du recul et soyons seulement les témoins émerveillés de Sa gloire. Et pour cela ne craignons de revenir constamment à Lui, ne craignons pas de Le considérer en Le recherchant en tout et partout comme si nous n'avions encore rien vécu, rien éprouvé, rien compris et il en résultera obligatoirement de nouvelles rencontres, de nouveaux rapprochements, de nouvelles expériences et de nouvelles réalisations qui nous permettront de saisir peu à peu Ce qu'Il est et qui ne saurait être séparé de Ce que nous sommes en vérité, en réalité. Et tel est le travail d'une vie qui n'a pas de fin.
Et dans l'ordre naturel des choses, lorsque qu'un bouton de coquelicot (1) parvient à sa maturité, lorsque celui-ci est prêt, il se déchire en deux sépales (ï) distincts et la fleur s'épanouit (3), entraînant par-là même la chute des deux sépales (1) et voici les quatre pétales rouge sang. Le temps de la floraison étant alors compté, il ne faut pas craindre de revenir continuellement "Au commencement" puisque les graines contenues dans la capsule (dans la tête) donneront naissance à d'autres plantes et de floraison en floraison, de révélation en révélation, de rapprochement en rapprochement, de rencontre en rencontre, de fusion en fusion, nous réalisons la Vie et nous en jouissons.
Dans les évangiles, "l'adonaï" Se nomme "Jésus" car le Nom de "Jésus" signifie "Yahvé (YHWH) est salut", le fait d'être à l'état pur est "Félicité éternelle" (dict. Littré W) et "Jésus" ne révèle finalement que Cela en tout et partout dès lors que l'Adoration du suprême, de Cela qui nous dépasse fait entrer notre mental dans le Silence éternel.
Ne négligeons pas la valeur inestimable de l'Adoration car celui qui adore ne critique pas, Celui qui adore se tait. Celui qui adore vraiment, se tourne vers (ad) "celui" qui parle (orateur) et il entend "celui qui clame dans le désert" (Jean 1:23), dans le Silence qui tout contient. En fait, seul l'Adorateur, seul celui qui adore véritablement entend la Réalité suprême de l'Existence.
Il est vrai qu'il est bien plus confortable de se reposer sur des connaissances de Dieu, sur des définitions de Dieu, plutôt que de se mettre à réaliser Ce qu'elles signifient mais ceux qui s'y complaisent ne peuvent qu'y demeurer. Mais " je croyais que..." et pendant ce temps "la vie", la vraie, la seule, la véritable, passe sans se révéler. Ce n'est pas une obligation de connaître son Nom, le Sien, c'est un devoir sacré car c'est le seul qui nous libère de tout mal et qui nous comble au-delà de toute mesure.
" Selon la tradition hébraïque, les lettres ont chacune un sens précis, relevant de l'ontologie de la Création. Chaque mot a ainsi une « valeur » obtenue en additionnant la valeur numérique de chacune de ses lettres." (W)
Glyphe | Hébreux | Valeur |
---|---|---|
א | Aleph | 1 |
ב | Bet | 2 |
ג | Gimmel | 3 |
ד | Dalet | 4 |
ה | He | 5 |
ו | Vav (waw) | 6 |
ז | Zayin | 7 |
ח | Het | 8 |
ט | Tet | 9 |
י | Yod | 10 |
כ | Kaf | 20 |
ל | Lamed | 30 |
מ | Mem | 40 |
נ | Nun | 50 |
ס | Samekh | 60 |
ע | Ayin | 70 |
פ | Pe | 80 |
צ | Tsadi | 90 |
ק | Kof | 100 |
ר | Resh | 200 |
ש | Shin | 300 |
ת | Tav | 400 |
A noter que l'hébreu se lit de droite à gauche. Exemple :
"YHWH (יהוה)" = 10 (yod) + 5 (he) + 6 (waw) + 5 (he) pour un total de 26 comme les 26 lettres de notre alphabet ! "adonaï (אדני : adni)" = 1 (aleph) + 4 (daleth) + 50 (nun) + 10 (yod) pour un total de 65.
La Bible Chouraqui est une traduction originale à tout point de vue et l'une des rares bibles traduite en français, peut-être même la seule, qui fasse apparaître le Tétragramme qu'une façon aussi remarquable, aussi complète.
Dans cette version, le Tétragramme apparaît pour la première fois non seulement en (2:4) mais aussi en page 40 !
"Le souffle d'Elohîm est, avec sa parole, la source de toute création, de toute vie."
(= 724 / 700 / 1424)
Dieu ne Se communique pas, Il Se réalise
en révélant Son Nom, en S'identifiant
avec celui qui Le considère avec respect et intelligence.
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" l'esprit de Dieu planait au-dessus des eaux." (Genèse 1:2, trad. E Osty)
"le souffle d'Elohîm planait sur les faces des eaux." (Genèse 1:2, trad. A Chouraqui)
"Le spirituel [du latin spiritus, esprit] œuvre du dedans vers l'extérieur ; la méthode du matérialisme est de travailler du dehors vers l'intérieur ; il fait de l'interne un résultat de l'externe, fondamentalement un phénomène de la Matière, et il travaille d'après cette conception des choses."
"Le matérialisme ne peut guère être spirituel en sa base parce que sa méthode de base est tout juste l'opposé de la façon spirituel de faire les choses. Il cherche à rendre l'humanité « parfaite » par ses moyens extérieurs, et l'un de ses principaux efforts tend à construire une machine sociale parfaite qui entrainera et obligera les hommes à être ce qu'ils devraient être. La perte de l'ego [de la conscience d'être un individu mortel et limité] dans le Divin est l'état spirituel ; ici il est remplacé par l'immolation de l'individu à l'Etat militaire et industriel. Où y a-t-il de la spiritualité dans tout cela ?" (Shrî Aurobindo - Réponse P310)
Shrî Aurobindo a répondu très précisément à une question qui n'est pas très difficile de deviner et qu'il convient de replacer dans son contexte et dans l'époque. Mais, il y a dans cette réponse quelque chose de très important car souffler, c'est expulser, rejeter, quelque chose comme de l'air. Et en effet, c'est en rejetant la pensée purement matérialiste qui n'est autre finalement que celle du monde, que la Matière révèle Ce qu'Elle est, Ce qu'Elle contient. Cela ne peut pas se faire autrement.
Ceux qui n'inversent pas le sens de la Loi, se situent par rapport au "ciel", par rapport à ce qui est en haut et ils demeurent véritablement sous "le ciel", sous un "ciel" sans limites, sans cloisonnements où (Cela qui est) Dieu Se révèle. En s'efforçant de comprendre les Ecritures en eux-mêmes, en intériorisant finalement toutes choses, ils entendent "la Parole", l'Intelligence étendue ; l'Esprit de Dieu s'étant élevé et détaché par-là même de la pensée purement matérielle.
Dans son enseignement, Shrî Ramakrishna décrit certaines de ses expériences personnelles qui correspondent à des états de conscience qui doivent être considérées comme des étapes sur le Chemin de l'Eternelle Réalisation. Ainsi,
"Savez-vous ce que je vois? Je Le vois comme Tout. Les hommes et toutes les créatures m'apparaissent comme des formes délimitées par de la peau, remuant tête, pieds et mains, et remplies de Dieu Lui-même." (1501)
"Savez-vous comment je vois les choses ? Arbres, plantes, hommes, animaux, herbes, je vois tout comme des enveloppes diverses, comme des taies d'oreillers, les unes de coton fin, les autres d'étoffe plus grossière ; les unes rondes et les autres carrées. Mais à l'intérieur de toutes les taies se trouve une seule et même substance, du coton. De même façon, les choses de ce monde sont remplies de Sachchidânanda inconditionné. J'ai l'impression que la Mère S'est recouverte Elle-même d'étoffes variées et, de là-dessous, jette un coup d'oeil sur le monde. J'ai été parfois dans un état où je sentais ces choses à chaque instant." (1502)
"Pourquoi discuterais-je, alors que je vois
l'être devant mes yeux comme la véritable réalité ? Je
vois en fait que l'Absolu est devenu toutes les choses
qui nous environnent. C'est lui qui se révèle comme âme finie et comme monde des phénomènes. Mais
pour voir cette réalité, il faut avoir eu en soi un éveil de
l'esprit.
Combien de temps faut-il dire : « Pas ceci, pas ceci »,
et se servir de sa raison et de son discernement ? Seulement
aussi longtemps qu'on ne peut voir Dieu comme
unique Réalité. évidemment, il ne suffit pas de dire : « C'est Lui qui est devenu tout ; je Le vois sans aucun
doute possible. » II faut plus que de simples paroles. Par
la grâce du Seigneur, l'esprit doit être éveillé. Cet éveil
spirituel est suivi de samâdhi. Dans cet état, on oublie
que l'on a un corps et l'on ne ressent plus d'affection
pour les choses terrestres. Seules
les paroles se rapportant à Dieu sont les bienvenues, et
les questions matérielles dont il faut parfois entendre
parler sont désagréables. L'esprit intérieur une fois éveillé, le degré suivant est la réalisation de l'Esprit
universel ; seul l'esprit peut réaliser l'Esprit." (1503)
Il est vrai que dans cet état, les questions matérielles dont il faut parfois entendre parler, sont désagréables. Mais cela ne veut pas dire que ces questions doivent être négligées car sans la vie matérielle toute simple, il ne saurait y avoir de vie spirituelle : la Mère (Mâ en sanskrit), la Matière, la Matrice ne saurait souffler, c'est-à-dire expulser, rejeter et par-là même révéler l'Esprit qu'Elle contient.
" Moi, je suis le rejeton et la race de David, l'étoile resplendissante du matin. "
(Apocalypse 22:18)
3 "Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu'en ce Dieu avait chômé [parce qu'Il s'était reposé], après tout le travail qu'il avait fait en créant.
4a Telle fut la genèse" (Genèse 2.3)